Seul sur le sable, Peter déprimait. Il était assit sur la plage, la tête entre les mains. Il n'en pouvait plus. ELLE lui manquait trop. ELLE hantait ses pensées. Il avait vraiment besoin d'ELLE.  

Elle n'en pouvait plus. Toute une semaine sans lui, elle avait déprimé elle aussi, elle avait voulu s'enfuir, loin, loin de lui, loin des ennuis. Mais il lui manquait trop. Elle était là, à se faufiler entre les pissenlits, nostalgique, triste ; Peter lui manquait atrocement.

Ses yeux étaient brillants. Il était au bout du rouleau. Il ne remarqua même pas l'ombre qui passaient un peu derrière lui.

Elle ne le vit pas, elle aussi. La tête dans les mains, elle commença à sangloter.

Des sanglots le fit relever la tête. Il se retourne et aperçut quelqu'un un peu plus loin, mais elle était cachée par ses mains et il ne pouvait pas savoir de qui il s'agissait.

Elle ne se douta pas qu'on l'observait, et continua à pleurer en silence - ou pas (a).

Il se releva difficilement, séchant d'un revers de poignet ses yeux, ne voulant rien laisser paraître. Il s'approcha doucement de la jeune femme.  Ça ne va pas ?

Elle releva la tête, quand ses larmes séchèrent aussitôt à la vue du jeune homme et laissèrent place dans ses yeux un troupeau de lucioles. Elle était émerveillée. Sans attendre aucune autre seconde de plus, elle se jeta sur lui, le serrant fort, très fort, cette fois pleurant de joie.

 Ce n'est que lorsqu'elle retira ses mains qu'il la reconnut. Il ouvrir grand la bouche amis aucun son n'en sortit. Il la laissa faire, à vrai dire, cela lui avait tellement manqué.

En se détachant de lui, elle lui sourit, et ne fit rien d'autre. Cela suffisait amplement pour lui prouver à quel point il lui avait manqué.

Il lui prit la main.  Mais qu'est ce que tu fais la ?

Elle baissa la tête. J'étais venue te chercher ...

Il caressa doucement sa joue.  Il ne fallait pas.

Elle le regarda dans ses prunelles. Mais Peter ... tu ne comprends pas ? Je t'aime.

  Mais je le sais tout ça. Il la serra dans ses bras.

La tête dans le creu de son cou, elle ferma les yeux, heureuse plus que jamais.

  Tu sais, j'ai beaucoup réfléchit pendant cette semaine. lui murmura-t-il dans l'oreille

Elle baissa la tête une nouvelle fois, s'attendant au pire. À quoi ?

Il avala sa salive.  A toi. À nous.

et donc ? ...

 Et donc je ne peux pas me passer de toi.

Tant mieux ... moi non plus.

Il lui remis une mèche derrière son oreille.   T'es belle tu sais.

Elle vint lui voler un baiser. T'es parfait, tu sais.

 Oh non. Mais on va apprendre à mieux se connaître. On aura tout le temps pour ça. Il la fixa intensément.