«  C'est une chance. » Oui de temps en temps elle aimait bien se lancer des fleurs. Mais ce n'était pas de la vantardise dans ce cas là, elle le pensait. «  Tu t'es déjà autant amusé avec une inconnue, du moins aussi rapidement ? » Elle sourit, elle s'était sentit obligé de précisé après tout c'était peut-être un tombeur avec des centaines de rencontre derrière lui. C'était pas une idée si saugrenue, elle même se serait laissé prendre au jeu si le lieu avait été différent. Elle eu un petit rire cristallin quand elle entendit sa proposition. «  Surtout celles qui avait emmené leur copain ». C'est vrai qu'à une époque elle adorait taper sur le système des jolies filles. Beaucoup avait voulu la frappé et grâce au videur, personne ne l'avait jamais touché. D'ailleurs, il était devenu un de ses 'amis'.

Il fit mine de réfléchir même s'il connaissait déjà la réponse. " Non. D'habitude, je m'amuse avec les inconnues. Mais pas de cette façon, et pas autant. " avoua-t-il sans une once de regret. Après-tout, c'était quelqu'un de très franc et direct. Il savait ce qu'il était, et mieux valait s'assumer que l'inverse. " Je n'en doute point. N'importe quel mec serait intéressé. " Non, ce n'était pas une allusion à lui-même ou quoi que ce soit. Juste une affirmation, réelle.

Elle s'étendit sur le sol afin d'attraper son gilet. Sa température était redescendue et elle préférait ne pas tomber malade. Comme avant elle mis sa capuche, avant de se laisser tomber par terre. Elle ferma les yeux, respirant lentement. «  A nous deux, on aurait fait des ravages. » Elle avait déjà testé à son époque démoniaque. Elle avait traqué sans relâche avec une bande de copine, une fille qui essayait de lui pourrir la vie. Et le meilleur moyen de faire souffrir une fille dans son genre c'était son copain ou sa carte bleue. Un grand sourire s'afficha sur son visage lorsqu'elle repensa à se souvenir. Elle avait été machiavélique. Ses copines c'étaient occupées du boyfriend tandis qu'elle c'était occupée de la carte. «  Généralement c'est toujours ceux qui t'intéresse que tu n'interesse pas. Mais je m'en fichais de leur copain, c'était juste pour les faire rager. J'étais une vraie peste à l'époque, … enfin j'le suis toujours. »

Il sourit. " On aurait pu avoir tout ce qu'on aurait voulu, en effet. " répondit-il, songeant à ce qu'il aurait fait s'il avait eu de l'argent. Des ambitions. Des rêves. Il soupira. " C'est toujours comme ça, oui. Haha, Madame la peste " Il rigola doucement, puis frissonna. Il récupéra alors lui aussi sa chemise, la renfila vite fait à l'arrache, et se remit allongé. " Tu vivais où au fait ? "

«  J'ai longtemps vécu en Angleterre ». A vrai dire toute son enfance, voir le début de son adolescence. Londres, ça avait été son terrain de jeu préféré. Gamine, elle s'y baladait priant pour rencontrer un des princes ou même la reine. Puis en grandissant elle avait abandonnée l'idée. Trop turbulante, excentrique, vraiment pas faites pour la vie de château. « Puis après, je suis partie 'vivre' à New York, dans un hotel avec ma famille ». Délocalisation, délocalisation, mais bon elle n'avait vraiment pas à se plaindre. Elle s'était vite adapté à la vie et avait vite trouvé des gens sur qui compter. «  Je devais m'installer dans mon appartement … en revenant de ce voyage ». Ses derniers mots restèrent un peu coincé dans sa gorge. Elle ne pouvait se résoudre à penser que toute sa vie là-bas était finit. Une larme coula le long de sa joue, elle la laissa glissée. «  Et toi ? »

Londres. Les USA. Il hocha la tête, sentant néanmoins une certaine émotion dans ses derniers mots. Il tourna la tête vers elle, toujours allongé, et vit la larme rouler sur sa joue. Il ne dit rien. " Comment se fait-il que vous viviez à l'hôtel ? " demanda-t-il doucement. " Et moi, je venais d’Écosse. "

Elle se fit rouler afin de se retrouver à plat ventre, elle n'allait pas laissé ses sentiments dirigés ses instincts. Elle posa ses mains à plat sur la mousse, voulant s'empêcher de se mettre à l'arracher. «  New York c'était censé être du provisoire. Mais au bout de deux ans, perso' je juge ça comme du définitif. Tu vois je suis une peu irréaliste parfois ou plutôt gamine diront nous, ben mes parents c'est les mêmes. C'était pas une question de moyen, c'était une question d'envie. Ils ne voulaient pas si installer, donc l'hotel renforçait le côté provisoire. C'est pas si mal l'hotel : si t'as la flemme tu appelles on t'emmènes à manger, t'es plus obligé de faire le ménage, y'a toujours quelqu'un pour te dire bonjour avec le sourire la matin. New York me plaisait et eu était bloqué dans leur provisoire, alors j'ai voulu prendre un appart'. Leur provisoire risque encore de durée quelques années et j'ai besoin d'un chez moi. J'aurai pu repartir en Angleterre, mais je ne pouvais pas laisser mon petit frère. Sérieux je comprends pas, les deux on s'est super bien habitué à notre nouvelle vie et pourtant mes parents n'ont pas voulus s'installer. Au début je pensais que c'était pour pas qu'on subissent un traumatisme, mais en fait c'est pour qu'eux ne soit pas traumatiser. » Elle avait parler d'un coup, comme si c'était le fil de sa réflexion qu'elle répétait à haute voix. Elle se l'était souvent répété, mais très peu à haute voix. Elle n'en avait pas discuté beaucoup, ses parents était vraiment braqué à se sujet, c'était le sujet tabou. « Je trouve l'Ecosse reposante, enfin c'est peut-être car je n'y allais que pendant mes vacances. »

Il l'écouta du tout du long, silencieux et attentif. Pendant qu'elle parlait, il regardait en même temps les étoiles qui semblaient danser dans le ciel devenu d'encre. La nuit était parfaitement tombée à présent. Il bailla discrètement. " Hum... je vois. Peut-être qu'ils avaient une raison. " Il disait ça, mais il n'en savait rien, et ne voyait pas non plus quelle raison pouvait pousser des parents à vivre deux ans dans un hôtel en disant leur voyage "provisoire". " Et pour mon pays, disons que ça dépend des quartiers. Mais je m'y plaisais, oui. Enfin, il y a de très beaux endroits. "

C'était peut être une question de génétique dans la famille Llord d'être attaché à son chez soi. Car si sa mère avait pu faire transporter sa maison au Etats-Unis, Victorine était sure qu'elle l'aurait fait. L'Ecosse lui rappelait ses grand-parents, le calme, la verdure, les chevaux et tout ce qui pouvait se rapporte aux vacances et à la détente. «  Tu as déjà voyagé ? » Qu'est ce qu'elle avait adoré ça. Contrairement à ce que tout le monde avait pensé son voyage préféré n'avait pas été le Maroc avec sa rencontre de l'homme presque idéal. Non, son voyage préféré avait été l'Egypte, un très beau pays. Par contre elle avait toujours révé d'aller à Amsterdam, mais seule elle ne voulait pas y aller et personne n'avait jamais voulu l'y accompagner.

Il eut un ricanement amusé. " Voyager ? Non.. Toute mon enfance/adolescente j'ai été trimballé de familles d'accueil en familles d'accueil. Je vis seul depuis mes dix-huit ans, et j'ai toujours à peine pu aligner quelques billets pour manger pendant ma semaine. Alors, non... " répondit-il, les yeux toujours rivés sur les étoiles. é Tu en as fais beaucoup toi, de voyages ? "

Elle l'écouta parlé,elle aussi regardant le ciel étoilé. «  Par rapport à toi oui j'ai beaucoup voyagé, mais par rapport à tout ce que je voulais faire : non ». Elle se concentra un peu sur l'air qu'elle respirait, aucune pollution, elle sentait des arômes quelle ne parvenait pas à identifié du sapin, du chevre-feuille, la nature quoi. Elle entendit le clapotit d'un pic-vert contre un tronc. Elle ferma un instant les yeux, avant de basculé sa tête vers Maxime «  T'es un type bien ».

Il laissa passer quelques secondes, comme distrait. Puis à son tour, plaça sa tête de façon à pouvoir la voir, tentant de décrypter ses yeux bleus. " Qu'est-ce qui te fait dire ça ? "

«  Généralement quand tu passes plus de deux heures avec un mec au bout d'un moment il montre des signes de colères, de mépris, de dédain, … Généralement aussi les types lourds tentent des trucs et si tu les repoussent il se mettent en colère. Toi t'as rien montré de tout ça. J'ai tendance à me méfier des gens, mais toi non, maintenant pour moi notre relation elle est acquise, je sais que je passerais toujours de bon moment avec toi. Même si un jour je te tape trop sur le système. T'es loin d'être insupportable. » Elle marqua un temps d'arrêt. Elle était consciente que ses arguments n'en était pas forcément, ils n'avaient pas vécus la même chose, rencontrer les mêmes personnes. Elle se concentra pour ne pas commencer à attaquer le sol avec ses mains. «  T'as l'air d'avoir vécu des choses vraiment pas facile et tu pourrais être marqué par ton histoire. Marqué négativement. Tu pourrais être aigri, en vouloir à tout le monde, nourrir un sentiment de colère constant, être agressif. Pourtant jusqu'ici tu l'a pas été. Je sais que t'as pu faire des choses pas forcément correcte dans ta vie, mais j'estime pas qu'un acte donne une définition de toi. Donc pour moi tel que je t'ai rencontré aujourd'hui, t'es un mec bien. » Ayant finis elle se remit sur le dos, mais au sol et tourna la tête vers lui, attendant. Elle ne lui disait vraiment pas ça pour être gentille, ce n'était pas son genre. Elle lui disait parce qu'elle le pensait et que les types biens ne courraient pas les rues.

Il l'écouta, presque impressionné qu'elle ait remarqué tout ça et fait une analyse en même temps. Il soupira doucement. Que pouvait-il bien répondre à tout ça ? " Comme tu dis, certains seraient vicieux, colériques... Néanmoins, je suis plutôt instable, lunatique, imprévisible. Enfin, pas avec toi, tu dois avoir une bonne influence sur moi. Et puis, je gère ça par cette apparence de... de mec sûr de lui, bien dans sa peau, hautain, superficiel, le mec qui rigole tout le temps, qui fait des conneries à tout va, qui fait rire les autres. Mais au fond, j'suis p't'être rien de tout ça. J'en sais rien, en fait. " Il fit une pause, se rendant compte qu'il s'était mit à parler énormément - et sérieusement de plus. " J'ai bel et bien un défaut flagrant, c'est d'être si flirteur. C'est presque une habitude, de draguer toutes les filles que je croise, de... de me prouver qu'aucune ne me résiste, que j'ai quelque chose en ma faveur malgré-tout. Peut-être en moyen de croire en moi, j'en sais rien. N'empêche que ça fait de moi un beau salaud. " Il se mit à rire tout seul après cette conclusion. " Mais toi, t'es une fille bien aussi. "

Elle l'écouta parler. Tout le monde cachait des trucs sous des apparences, des sourires, des ressentiments. Elle n'aimait pas cacher grand-chose surtout pas sa colère, mais bien souvent c'était les jours sans : ou son moral était partit à grandes emjambées qu'elle se cachait derrière un sourire radieux. Elle l'écouta patiemment, continuant à le regarder. C'était agréable d'avoir un vrai échange, sans jugement. Elle rigola avec lui. «  Je sais que je suis une fille bien, mais merci. » Dit-elle en rigolant de plus belle. En effet ce n'était pas le compliment qu'on lui avait le plus fait. Enfin elle se le disait souvent quand elle parlait à son reflet dans le mirroir. «  Je trouve pas que ce soit un défaut. Personnellement je vois ça comme une sorte de thérapie : quand tu vas pas bien, tu sors, tu vas draguer et tu te rends compte que même si tout s'éffondre autour de toi, t'es toujours doué pour un truc au moins. Tu fais pas tant de mal quand tu flirtes. Les filles si elles veulent pas elles disent non. On t'as déjà dit non ? » Elle était à présent basculé sur le côté, comme un bébé ou plutôt comme quand elle dormait. Mais pour l'instant la fatigue n'était plus sa principale préoccupation. «  tu vois je pense que ça passe entre nous parce que on est un peu pareil. On est franc, on a rien à se prouver, on est des gamins mais ne même temps on est assez mature. Enfin si je veux te demander un truc je vais pas passer par quatre chemins, je vais te le demander. Alors qu'avec d'autres gars ça me prendrais plus de temps, car bien souvent ça les frustres les questions directes. »

Il appréciait vraiment le fait de pouvoir discuter ainsi, noir sur blanc, face à face, sans jugements, préjugés ou préavis. " Non, jamais, mais... mais ça fait mal à ceux qui m'aiment. Le problème, dans ce genre de "thérapie", c'est qu'il y en a certaines qui s'amourachent de moi. Et après, ça les blesse quand elles apprennent que j'ai couché avec une autre fille le week-end dernier, par exemple. " raconta-t-il comme ça, au hasard. Il soupira, revenant sur elle. " Oui, tu as raison. Je préfère mille fois que tu me demandes quelque chose directement plutôt que de tourner autour du pot et j'imagine que ç'en ai pareil pour toi. "

Oui certes dans certains cas c'était un peu embêtant. «  Une fille ça réfléchit pas beaucoup et quand je dis ça je m'inclus dans le tas. C'est pas parce que tu passes une nuit avec un beau gosse que tu vas finir te vie avec. J'ai prévenu mes copines : s'il rappelle après, okay vous pouvez vous mettre en mode * c'est l'homme de ma vie * mais pas avant. C'est vrai que souvent les gars pensent pas pareil, enfin j'ai jamais eu de problème moi. » Jamais eu de problèmes c'était vite dit. Pendant un petit moment elle avait été une kikoo du coup d'un soir. Pensant qu'à son réveil tout serait comme la vieille et que c'était désormais son nouveau petit copain. Quand on se réveille seule, au bout de quatre fois on comprend que non. « non mais les gens qui tournent autour du pot... Tu les vois arriver à 10km déjà, ensuite tu sais d'avance ce qu'ils veulent alors quand ils te le demandent ça a perdu tout son charme. Au moins quand tu prépares pas le terrain, tout est spontanée tu vois la réaction de l'autre en direct, pour un peu que tas demande soit déroutante il n'arrive pas à caché son émotion. On perds beaucoup moins de temps. » Elle se mit à rire. « Imagines si tout le monde était comme nous. Dans la rue t'abordes quelqu'un ' salut, ça te dit on couche ensemble ? ' et l'autre réponds parce que je sais pas si t'as déjà essayé, mais cette question personne est capable d'y répondre, moi ils me font ' euh ouai, non, euh quand, pourquoi en fait, peut-être oui'. On gagnerait du temps, on économiserait de l'argent. »

" Non en effet. Les mecs ne pensent pas pareil, même si je me suis jamais trop penchée sur la question. " résuma-t-il, n'ayant pas envie de s'extrapoler sur sa façon de penser, ou encore moins sur celle des autres. Il ne put s'empêcher d'exploser de rire quand elle lui décrit un exemple. " Je vois trop la scène. Ces gens-là ne répondent pas, alors que nous on est capables de répondre, de dire 'Oui allez tout de suite, viens, allons dans cet hôtel, ou cet ascenceur' et paf. Ou alors, aussi bien de répondre : 'Ouais c'est ça allez barre-toi'. J'comprends pas pourquoi tous les gens n'aiment pas ceux qui sont directs. " dit-il en haussant les épaules, la regardant avec un regard amusé.

« Les gens sont hypers frustrés en fait ! On fait partie d'une génération de non-tabou. On contourne pas l'obstacle, on va direct dedans nous. » Elle sourit, toujours se sourire amusé et radieux. Ca l'a rendait heureuse d'être heureuse. Débile, certes, mais c'est comme si elle rechargeait ses batteries. Passant d'un endroit inconnu à son lieu de vie, d'un inconnu à un ami. ' l'adaptation' c'était donc ça. Faire de n'importe quoi son chez soi. « Notre monde serait quand même un beau monde de cinglé, s'il nous ressemblait. On est comme des tatouages. Il y en qui trouve ça beau, d'autre qui trouvent ça laid, mais peu ose s'en faire. » Elle se mit à rire, elle avait toujours besoin d'imager ses pensées, sinon elle ne s'en sortait pas.

Il apprécia la comparaison et joignit son rire au sien. " C'est ça, des tatouages... T'es un joli tatouage quand même ! " s'exclama-t-il avec un nouveau rire. Dans la nuit, on n'entendait qu'eux. Il soupira doucement, reprenant son souffle. " Je t'apprécie beaucoup. "

Elle lui sourit. « Merci ». En parlant de tatouages, elle avait toujours voulut s'en faire un, mais elle n'avait jamais pu trouver un motif qui lui plaisait. Même en essayant de le dessiner, son avis changeait tellement souvent qu'elle ne s'était jamais fixé. «  T'es tatoué ? ». elle glissa son bras sous sa tête afin de se rehausser un peu et d'être dans une position plus confortable. Elle l'entendit dire qu'il l'appréciait, c'était réciproque. Relevant à nouveau ses yeux bleus vers lui elle lui sourit.  « La même. » Elle ne pu retenir le baillement qu'il la submergea ensuite. Il lui fit ouvrir la bouche en grand et n'ayant pas le réflexe d'amener une de ses mains devant sa bouche, elle baissa la tête vers le sol. «  Oups, c'est pas ce qu'il y a de plus élégant. » laissa-t-elle échappé avec un nouveau petit rire.

Il sourit, et écarta son col pour lui montrer celui qu'il y avait sur son cou (comme dans l'avatar). Puis il retroussa sa manche. Il avait également, sur l'avant bras à l'intérieur, quatre glyphes complexes, puis la rabaissa en relevant les yeux vers elle. Il sourit de nouveau, ravi d'apprendre que c'était réciproque. Puis, il ne put s'empêcher de se mettre à rire, puis le bâillement le gagna lui aussi. " T'inquiètes pas, j'ai vu pire niveau pas élégant. " Il soupira doucement. " Tu veux qu'on dorme ? "

Elle s'appuya sur son avant bras afin d'observer ses tatouages. Un jour elle aussi sauterait le pas. " A mes 16 ans j'avais demandé un tatouage, mes parents étaient d'accord. Je voulais trois petites pattes de chats dans le creux de la hanche droite. Ma mère à pas apprécié". Elle sourit à nouveau d'un beau grand sourire. Ca avait juste été de l'esprit de contradiction à l'époque. Elle n'avait pas une minute songé que ses parents seraient d'accord, alors elle les avaient poussés à bout. La vulgarité ne passait pas dans sa famille. " Ca me dérange pas de parler, mais si on s'arrete je risque de m'endormir vite". A vrai dire celà lui importait peu, elle était jeune, elle pourrait très bien rattraper son retard de sommeil plus tard.

Il se mit à rire. " Ta famille avait certaines valeurs. Tu sembles pourtant tout faire pour les briser. Je me trompe ? " demanda-t-il avec amusement, observant inlassablement les étoiles de nouveau. La voûte céleste était magnifique ici, loin de la ville, loin de la pollution et des nuages gris. " D'accord, continuons alors. On finira bien par s'endormir en parlant... " murmura-t-il, comme s'il ne voulait pas briser le silence imposé par la nuit. Il inspira à fond et recracha l'air en souriant. Il se sentait bien. Serein.

" C'est pas tout à fait ça !" dit-elle en rigolant. bien au contraire elle n'avait jamais été une grande rebelle, alors que ses parents s'y était préparé comme si une tornade allait ravagé leur maison. " Je partage les valeurs de ma famille, c'est juste qu'ils ont jamais eu à m'imposer de limites, alors je les cherchaient. " Elle sourit et se remit sur le dos. Elle souleva son gilet dévoilant son ventre et elle abaissa un peu le haut de son short. Elle passa son doigt à l'endroit ou il y a déjà bien longtemps elle avait voulu son tatouage. " Sa aurait été mignon trois petites pattes de chat ici, non ?" Elle lui parla sur le ton de l'amusement, mais elle en était sur, elle ne l'aurait pas regretté. Ca l'aurait fait sourire tout les matins