c'est sincère.

« j'ai peur de ne pas être à la hauteur, peter. » trois rimes dans la même phrase.

pire qu'un poêtesse restes comme tu es. tu me conviens parfaitement comme ça.

tu poses ta main sur son coeur, le sentant battre sous tes doigts. « j'veux pas te blesser plus encore que la disparition de ton ancienne copine. »

il se mordilla la lèvre. Alice. elle serait content pour lui, il en était désormais sûr. je ne t'en crois pas capable.

« mais moi, je sais que je le suis. »

il secoua la tête. qu'es-ce qui te fait dire ça ?

tu hésites quelques secondes. « je sortais avec un type, qui d'ailleurs est ici, harold, tu le connais ? bref, eh bien on vivait une relation à distance. sauf qu'il me manquait trop, et du coup je... j'allais chercher ailleurs. sans qu'il le sache, bien sûr. »

malgré tout, un sourire se dessina sur ses lèvres.j'ai seulement entendu parlé de lui mais je ne l'ai jamais rencontré. mais tu sais, la distance est toujours difficile à supporter en amour. je.. j'aurais peut être fait pareil tu sais.

tu fronces les sourcils avec un sourire. « tu... c'est vrai ? »

il hocha la tête. bien sûr que oui. c'est humain. et qui te dis qu'il n'a pas fait pareil de son côté ? il a une réputation de courreur de jupons ici...

tu retrouves le sourire. « ouais, c'est vrai... » tu passes ta main sur son bras en cherchant son regard. « merci. »

il tourna donc ses yeux noisettes vers elle. je n'y suis pour rien moi, merci à toi.

elle caresse doucement sa joue. « donc on... on tente ? »

il prit sa main. si c'est vraiment ce que tu veux, oui.

tu te mords doucement la lèvre et finalement, brises la distance séparant vos visage pour poser tes lèvres sur les siennes.

il passa ses mains autour de sa nuque, se collant à elle tout en continuant le baiser.

tu sens un grand frisson te parcourir et prolonge le baiser en caressant sa joue en même temps.

il joue avec sa langue, fermant les yeux pour en profiter un maximum.

tu joues avec sa langue aussi, et quand l'air te manque, tu romps le baiser. tu le regardes en souriant, simplement.

il dégagea ses mains de sa nuque pour venir les mettre sur ses fesses. t'es belle quand tu souris.

tu te laisses faire et lui tire la langue, taquine. « t'es vraiment pas mal dans ton genre aussi, tu sais. »

 si tu le dis.

« oui j'le dis, et j'le pense aussi ! depuis environ... la deuxième seconde de notre rencontre. »

 pas la première ?