Et la pauvre n'eut pas le temps de riposter, elle commença à pousser des petits cris et chercha les bras de Maxime pour l'arrêter :

« Ah, arrêtes ! Je t'en supplie ! Arrêêêêtes !! »

Elle ne pouvait rien faire et, avec un peu d'espoir, elle essaya de le chatouiller aussi.

Maxime, extrêmement chatouilleux, recula alors subitement en riant aux éclats.

Ayant, découvert son point faible, elle n'allait pas s'arrêter la demoiselle ! :

« Ha ha ! »

S'exclama-t-elle en sautant sur lui pour le chatouiller :

« Vengeance »

Il tenta de fuir mais c'était perdu d'avance ; il n'y avait rien pour se cacher dans cet endroit. Il se débattit alors doucement, ponctuant de "Non", "arrête", "ahhh" ! Finalement, il réussit à la retourner et lui prit les poignets, la bloquant.

Camille éclata de rire en le voyant essayer de fuir mais de s'arrêta pas de lui courir après et lui sauter dessus. Elle réussit à le chatouiller un moment tout en ne pouvant s'arrêter de rigoler. De vrais enfants. Soudain elle se retrouva bloqué, elle regarda ses poignets bloqués et tenta de s'en dépêtrer mais bon, il était trop fort :

« Ah mais c'est pas juste ! »

Il les lui tenait fermement pour ne pas qu'elle s'échappe. Il s'approcha d'elle, ne la lâchant pas.
- Alors et maintenant, tu fais quoi, hein ?

« Attends je réfléchis »

Dit-elle avec des yeux malicieux et en lui tirant la langue. Enfin, elle cherchait vraiment un moyen de se libérer. Elle andula le corps, se dandinant mais ça ne marchait pas beaucoup. Il fallait trouver autre chose.

Il attendait, se remettant face à elle sans la libérer. Il haussa un sourcil et sourit, patient.

Et il attendait en plus ! Elle ne savait toujours pas quoi faire, sans ses mains ne toute façon c'était impossible :

« Je capitule ... »

Dit-elle en marmonnant, elle aimait pas s'avouer vaincu.

Avec un sourire satisfait, il la libéra alors, arborant le sourire d'un enfant de cinq ans qui aurait gagné un combat pokemon.

Camille fit la moue, elle,aurait sa revanche :

" Je t'aurais un jour, je t'aurais "

- Ca me fait penser à une pub !
Répondit-il à cela, lui frictionnant les cheveux affectueusement pour l'embêter.

« Normal ! Je crois que c'est celle de la MAF »

Camille imita la musique de cette pub en la chantonnant et rit :

« Ah mais tu me cherches en plus ! »

Dit-elle en essayant de lui prendre à lui aussi les poignets, finalement elle tenta de lui ébouriffer les cheveux mais il était plus grand et ça ne faisait que le décoiffer plus qu'il ne l'était déjà.

Il la laissa un peu s'amuser et se laissa "menotter" et quand elle lui ébouriffa les cheveux, il se mit à rire. Oui, il était naturellement décoiffé.
Tu crois faire quoi là ? T'es coiffeuse ?

Camille était contente quand elle sentit qu'il se laissait faire et en profita pour le décoiffer comme elle pouvait. Mais effectivement, ça ne marchait pas :

« Ah mais oui ! Tu es en face d'une professionnelle là »

Elle lui fit une espèce de crête :

« Ah bah voilà, t'es vachement plus sexy comme ça »

Dit-elle satisfaite.

Il toucha ses cheveux pour tenter de se dessiner mentalement la forme qu'ils avaient pris.
Hum, ça va, ça m'a pas l'air trop mal réussi en effet. Je peux faire pareil ?

Camille rigola en le voyant toucher ses cheveux qui avaient une forme très étrange :

« Vas-y mais ce ne sera jamais aussi bien fait que moi »

Il s'approcha alors, l'air menaçant et se mit simplement à les lui mettre sans dessus dessous avec un sourire enfantin.

Elle imita un air affrayé par son regard menaçant se demandant par ailleurs ce qu'il allait faire, regrettant le pire. Finalement il ne fit que la décoiffer, il avait l'air fier de lui, elle lui tira la langue et se mise à rire. Elle se secoua les cheveux :

« L'oréal de Paris, parce que vous le valez bien »

Dit-elle avec la tête que fait le fille dans la pub.

Il mit sa main sous le menton, prenant une pose pensive.
Hum oui, tu la refais bien !

« Merci ! »

Dit-elle en souriant de toutes ses dents :

« Je pense que j'ai un talent caché »

Elle avait le sourire d'un ange. Il lui fit son sourire le plus craquant.
Voilà, donc de retour chez toi, tu sais ce qu'il te reste à faire !

Elle se voyait déjà sous les projecteurs, c'est ce qu'elle aurait aimé faire :

« Et toi, c'est quoi ton talent ? »

Dit-elle en lui renvoyant un autre sourire.

Son sourire s'effaça doucement.
Hmm, je ne crois pas en avoir, justement.

Camille croisa les bras sous sa poitrine :

« Tu rigoles ? Je suis sûr que tu as un talent ? »

Elle afficha un sourire affectueux.