Le souffle erratique du brun lui balaya le cou juste avant qu'il ne se redressa et un deuxième frisson remonta le long de sa colonne. L'air faussement mauvais qu'afficha son vis-à-vis accentua son sourire insolent et il lui demanda, narquois. - Un problème, chaton ?

Sa réponse firent étinceler les orbes azures de Socrate qui se pencha en avant pour lui souffler à l'oreille. - Ton air boudeur est tout bonnement érotique. Sa respiration brûlante vint se perdre dans le cou du jeune homme en dessous de lui et il redessina sa jugulaire du bout des lèvres.

Les mains du brun glissèrent dans son dos, brûlant délicieusement sa peau sous leurs caresses. Les mots de Syd firent sourire le grec qui balaya son cou de baisers papillons. Sa voix se glissa jusqu'à son oreille où il chuchota quelques mots avant de repartir à l'assaut de sa clavicule. - Tu finiras peut-être pas m'entendre ronronner comme le chaton innocent que tu es, qui sait.

Socrate se décala du cou du brun et s'abaissa de manière à ce que les deux torses se frôlent. - ça t'arrangerais bien, hein ? Lui chuchota t-il au visage, leurs lèvres à quelques millimètres les unes des autres. Ses lacs azures perdus dans leurs vis-à-vis, il laissa un sourire insolent flotter au creux de ses lèvres.

Les doigts du brun qui coururent sur sa peau lui arrachèrent des picotements délicieux. Et le pétillement dans ses orbes azures dû au paroles de Syd ne firent que confirmer la chose. La tournure des événements lui plaisait grandement. - Dans la position où tu es, je doute que tu veuilles trop me titiller. Et le grognement significatif qui s'échappa de sa bouche ne put que prouver qu'il ne se contenterait pas d'un seul effleurement de lèvres.

Il n'eut pas le temps de répliquer que l'anglais avait déjà capturer ses lèvres pour mordiller celle inférieure. Et Socrate se sentit fondre sous les picotements que lui procurait la morsure. Quoique non, il se sentait plutôt bouillir en fait. Et il libéra sa lèvre d'un habile coup de langue avant de glisser sa bouche vers la clavicule du brun. Là, tout contre la peau qu'il décorait déjà d'une petite trace de dents, il lui murmura quelques mots. - Ne viens pas te plaindre des conséquences après. Et ses doigts agiles vinrent se faufiler sous le t-shirt de Syd pour remonter agilement le long de son torse.

(on est yaoiste ou on ne l'est pas. et on va finir par se faire censurer aussi :'))

Les doigts agiles du grec continuèrent à gambader sur le torse brûlant de l'anglais. Aplati contre le corps de Syd, le brun s'amusa à taquiner le lobe d'oreille de celui-ci avec ses dents. Les doigts de l'autre brun se glissèrent sur son dos, caressant les griffures qu'il lui avait fait précédemment. Et il ne put s'empêcher de ricaner contre le cou de Syd en réalisant qu'on aurait presque cru possible qu'il se soit fait attaqué par un chaton sauvage.

(je confirme 8D)

Socrate grogna de douleur - et peut-être d'autre chose aussi, il avait toujours eu un côté masochiste au fond - quand les ongles de l'anglais s'enfoncèrent dans son dos. Il n'y avait pas de doute possible, dans très peu de temps, le grec finira classé dans la classe "pris" ou alors, avec un peu de chance, dans celle "attaqué par un animal sauvage". Couvrant une nouvelle fois son cou de baisers papillons, il s'attarda sur l'os de sa clavicule droite pour y laisser un autre suçon. Et fronça imperceptiblement le nez. Ouais, bon, le t-shirt de Syd le faisait clairement chier.

En appui sur ses avant-bras, il les tendit pour se redresser et planta ses orbes azures dans celles du brun, l'air franchement mauvais. - Et tu sais ce qu'il te dit le pauvre petit garçon sensible et fragile ? Un rictus malsain se dessina sur ses lèvres tandis qu'il se penchait pour venir murmurer quelques mots à l'oreille de Syd. - Il t'emmerde. Et dans tous les sens du terme.

Socrate ne prit même pas la peine de répondre et il fondit sur les lèvres de l'anglais pour en profiter bien correctement. Pas un simple effleurement de rien du tout. Il y ajouta même une petite visite de ses dents sur la lèvre inférieure de Syd, histoire de lui rendre la pareil. Et ses doigts agiles se glissèrent, vicieusement, le long de sa colonne vertébrale qu'il atteignait malgré le sol trop proche du dos désiré.

Socrate laissa leurs lèvres sympathiser entre elles, sans plus de restriction. Et si il sentit le brun se tortillait pour échapper à ses doigts courant sur sa peau, il ne put retenir un sourire amusé. Si on ne voulait pas de lui ici, il irait ailleurs. Il n'y avait aucun soucis. Et ses doigts prirent le chemin inverse, vagabondant allégrement vers l'élastique du boxer de l'anglais qu'il retraça du bout des doigts.

Socrate se redressa en appui sur ses avant-bras et entreprit de remonter le t-shirt de Syd sur son torse. Jusqu'en haut. Tout en haut. Et son sourire en coin s'accentua tandis qu'il sous-entendait à l'autre d'enfiler définitivement son bout de tissu gênant.