Sujet: Je pardonne toujours avec Prudence. Prudence c'est le nom de ma tronçonneuse. » Délia Dim 14 Oct - 15:27
Délia-Loù N. Ramirez
❝ What doesn't kill you makes you stronger. ❞
Me, myself & I, Je pense donc je suis...
Nom : Ramirez Prénom(s) : Délia-Loù ; Nymesis Surnoms : Délia Âge : 18 ans Nationalité : Espagnole Pays d'origine : Hispano-américaine Phobies/Peurs : Les clowns Manies/Habitudes : Jouer avec ses cheveux Avatar : Naya Rivera
J'ai un caractère de cochon...
La plupart des gens qui ont connu Délia disent qu'elle a changé. Avant, c'était une fille adorable, douce avec tout le monde et même assez timide. Mais son caractère s'est renforcé en fréquentant de mauvaises personnes, en tombant face à des problèmes qu'elle n'avait jamais rencontrés auparavant. À présent, l'adolescente est plus sûre d'elle. Elle parle sans réfléchir à ses paroles, il lui arrive même de se montrer hautaine et froide avec certains. Délia n'est pas méchante. Elle n'aime pas faire du mal à part à ceux qui lui en font. La diplomatie n'est pas sa plus grande qualité mais étant une personne avec un grand coeur et plutôt futée, elle peut s'avérer être une très bonne amie, attentive et attachante, comme une bonne ennemie.
Et une histoire triste ...
Parce qu'au fond, qu'est-ce que la perfection ? Un état d'esprit ? Une façon de vivre ? Comment s'avoir quand elle est atteinte ? Et si, tout simplement, la perfection n'existait pas ? « Délia, réveilles-toi ! » La perfection n'est qu'une image. Un but qu'on nous donne pour nous obliger à faire de notre mieux. Comme un post-it avec une image de mannequin, punaisé devant notre vélo d'appartement. « Délia ! » Je sens qu'on me secoue par les épaules. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux, trop fatiguée, trop faible. Je crois être dans mon lit, mais le carrelage froid sous mes jambes me prouve que je suis en réalité dans la salle de bain, à coté de la cuvette des wc. Et puis plus rien, le vide absolu. Tout devient blanc autour de moi et la voix de mon père s'éteint petit à petit.
Trois mois plus tôt.
« Tu comptes vraiment devenir chearleader ? » Kiara, ma meilleure amie, est adossée sur le casier à coté du mien. Je ferme la porte en fer et commence à marcher dans le couloir du lycée, serrant contre moi mes bouquins. Depuis que je lui ai dit ce que je comptais faire pour améliorer ma cote de popularité, elle ne cesse de me poser les mêmes questions. Pourquoi ? Es-tu devenue folle ? « Ma mère l'a étée, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas l'être moi aussi. - Délia, ta mère est ... enfin... - Morte, je sais, tu n'as pas besoin de me le rappeler. - Excuse-moi. mais les chearleaders sont tellement... superficielles ! Toi tu es intelligente, drôle. Et puis tu as vu leurs jambes ? De véritables cure-dents ! » Je regarde les lycéens autour de moi. Ils sont généralement en groupes, tel des clans. Les gothiques, les cracks d'internet, les sportifs, et elles. Les fameuses chearleaders, dans leur costume rouge et blanc. Si je veux devenir comme elles, ce n'est pas spécialement pour devenir plus populaire. C'est une question d'honneur, pour qu'enfin mon père comprenne qu'il n'a pas entièrement perdu ma mère vu qu'elle lui a laissé un souvenir le jour de sa mort. Moi. « Ce ne sera pas si terrible, je compte bien rester moi-même. » Si j'avais su que je regretterai bientôt mes mots, jamais je ne les aurais dit. La sonnerie annonçant le début des cours retentit et je me sépare de Kiara pour aller en cours de math. L'heure d'après, je compte bien trouver la coach et m'inscrire en tant que nouvelle recrue.
Le jour d'après.
Je ferme la porte de mon casier. Kiara arrive vers moi. « Alors ? » Je repense à la journée d'hier. Quand je suis entrée dans le bureau de la coach, elle me regardée de haut en bas puis m'a dévisagée un moment avec de me proposer de m'asseoir. « Je suis prise ! » Kiara a à peine le temps d'esquisser un sourire que deux chearleaders s'avancent vers nous. Leur queue de cheval balance au rythme de leurs pas et, mains sur les hanches, elles s'arrêtent devant moi. « C'est toi la nouvelle recrue ? Délia c'est ça ? » Je hoche la tête, aucun son n'arrive à s'échapper de ma bouche. Les filles échangent un regard et l'une d'elles me prend par le bras. « On a à te parler, viens avec nous. » Je les suis docilement. Derrière nous, Kiara me regarde partir, les sourcils froncés. Les chearleaders m'emmènent dans les vestiaires et, une fois la porte fermée, la blonde sort de son sac un uniforme parfaitement plié. Mon uniforme. « Parle-nous de toi. » me dit-elle d'une voix posée. « Hum ... Je m'appelle Délia-Loù Nymesis Ramirez, j'ai dix-sept ans, je... - T'es vierge ? »me coupe la brune. La question m'étonne. Je hoche timidement la tête. Elles me posent plusieurs questions du même genre. Si j'ai déjà été saoule, si j'ai déjà fumé ... « Si tu veux être chearleader, va falloir que tu restes avec nous. Tout le temps. Tu devras aussi perdre quelques kilos, assister à chaque soirées et surtout te décoincer. Tu dois atteindre la perfection. » Une nouvelle fois, je hoche la tête. Ca ne va pas être si compliqué, si ? Elle me tendent mon uniforme et me disent que je dois le mettre sur le champ. Je m'exécute, embêtée de faire ça devant elle. À ce moment là, je suis encore moi-même. Mais le mois qui suivit me changea, physiquement comme mentalement.
En un mois, j'ai ma première cuite. Je sais ce que c'est que d'être défoncé, je perds ma viriginté avec un mec que je ne connais presque pas, je deviens boulimique, je commence à parler comme une garce sans m'en rendre compte et je ne dis même plus bonjour à ma meilleure amie. Je ne me reconnais plus. L'ancienne Délia est perdue quelque part au fond de moi et ce n'est que le soir, perchée au dessus des toilettes que je m'en rends compte. Parce que le lendemain, tout recommence. Je dois être parfaite, désirable, je dois porter le masque de la belle garce comme toutes celles avec qui je traîne. Je ne mange que très peu, et ce que j'avale finit dans les toilettes. Ma mère a-t-elle, elle aussi, été prisonnière de cette fièvre du chearleading ?
Deux mois s'écoulent plus ou moins normalement. Mes notes chutent, je perd Kiara de vue et j'ai plus de petits copains en une semaine que de paires de chaussettes mais tout va bien. Je suis douée selon l'entraîneuse. Pour fêter notre victoire, Mike, chef de l'équipe de football, organise une fête chez lui ce soir. Entre les adolescents qui dansent sur de la techno et ceux affalés sur les canapés, je suis là, avec la blonde qui m'a donné mon uniforme, Tamara, et un garçon nommé Ryan si je me souviens bien. J'ai la tête qui tourne, autour de moi la pièce tangue comme si j'étais sur un bateau. Je tente de me lever mais Tamara m'attrape par le poignet. « Où vas-tu Délia ? La fête ne fait que commencer. » Sa voix est douce, et sa main remonte le long de mon bras nu. Je ne contrôle plus mes mouvements, je suis bourrée. Ryan m'attrape par les hanches et m'attire contre lui. « Viens, on va danser. » Sa voix résonne dans ma tête. Une chanson de Rihanna m'incite à le suivre et je commence à me déhancher à ses cotés. Je sens son corps collé au mien, puis celui de Tamara. Je me tourne vers elle et sens sa main glisser jusqu'à ma nuque. Elle commence à m'embrasser, d'abord dans la nuque, puis sur le coin des lèvres, et enfin sur la bouche. Ryan crie comme un écervelé à coté de nous. Je repousse Tamara et m'en vais d'un pas décidé, ayant tout de même du mal à marcher droit. Sans savoir pourquoi, je commence à pleurer. Il pleut dehors, je n'ai rien pour me couvrir et j'ai froid. Je rentre en taxi et, une fois chez moi, me précipite vers la salle de bain. À peine suis-je arrivée au niveau de la baignoire que je m'écroule à terre... Le vide. Un vide où je me sens bien. Ma tête ne me fait plus souffrir mes veines ne me brûlent plus. Une main sers la mienne et cela suffit à me sortir de mon instant de bonheur absolu. Mon père, assis à coté de moi, l'air fatigué. Le blanc s'efface et laisse place à une chambre d'hopital. Il ne me regarde pas, il discute avec un médecin debout à coté de lui. « Elle a survécu de justesse ... il faut qu'elle mange ... overdose... » Je m'assoupis à nouveau, craignant les reproches de mon père. Un semaine plus tard, je suis entièrement rétablie. J'ai quitté les chearleaders et mon père m'a offert un voyage en bateau pour que je puisse m'éloigner un peu du lycée. Il est huit heure et demie, je suis sur le pont, le saluant de grands signes de main. Si j'avais su que je ne le reverrai plus, je ne lui aurai pas piqué vingt dollars ce matin.
More about You.:
Pseudo : Sofia le panda ! Prénom : Josianne Âge : 56 ans Ce que tu penses du forum : Il est pourri. ( ou paaaaas je l'over-aime ! ) Comment tu l'as découvert : découvert en plastique ou en argent ? ( blaguepourrie.com ) Mot de la fin : Je ferai la caractère bientôt, elle était censée venir plus tard mais je voulais pas attendre