Comme ça. Elle se colla à ses lèvres, jouant avec sa langue rendant le baiser intense.

Vous savez que là y avait un troupeau de papillons dans son ventre à notre tit Maxou ? Non ? Ben maintenant vous le savez. Oui, les papillons vivent en troupeau, j'y peux rien si vous le saviez pas. Il passa sa main dans sa nuque pour l'attirer plus vers lui, jouant avec sa langue.

Des papillons, il y en avait aussi tout un élevage dans le ventre d'Artémis. Elle passa une main dans le dos de Maxime, frémissant au contact chaud de son corps.

Il entoura son visage de ses mains, la laissant glisser ses mains dans son dos sans mettre fin au baiser.

Elle lui faisait de petites gratouilles dans le dos, mordillant la lèvre inférieur de Maxime dans le même temps. Coquine la petite

Il sourit en la sentant le mordiller doucement et baissa alors la tête, détachant ses lèvres des siennes, pour venir lui mordiller le cou comme un vampire.

Elle ronronna de plaisir en le sentant dans son cou. Elle continua ses chatouilles.

Il frissonna tout entier puis capta son regard pour l'accrocher. « Je t'aime. »

Elle chanea ses mains de position, les plaçants sur son torse. Je t'aime aussi.

Il ne put s'empêcher de frissonner de nouveau. « Très fort. Plus fort que n'importe qui. »

Elle deposa un nouveau baiser sur ses lèvres, comme si le moment qui s'était arrêté tout à l'heure reprenait. Alors maintenant je sais comment tu m'aimes.

Il hocha la tête, reprenant leur baiser en posant ses lèvres une fois encore sur les siennes.

Elle descendit ses mains sur ses hanches ne suspendant pas le baiser pour autant.

Il la serra encore plus contre lui, avide de sentir sa peau contre la sienne comme si ça lui avait déjà trop manqué.

Mais cela leur avait manqué. Le fait de ne pas pouvoir de voir tout les jours créait cette sensation de manque, comme une drogue.

C'était ça. Elle était sa drogue. Il détacha ses lèvres des siennes, son visage toujours proche du sien, la fixant droit dans les yeux.

Elle posa sa tête sur son épaule.  T'es beau tu sais.

Il haussa les sourcils, un peu surpris, puis souris. « pas plus que toi. »

 Elle passa une main dans ses cheveux, les ébouriffant au passage. Et comme ça t'es encore plus beau !

Il se mit à rire doucement. Comme un enfant, comme si cette île n'existait pas.

Elle déposa un baiser sur sol front, le pris par la main et l'entraîna sur le chemin.  

Il la suivit, serrant sa main avec douceur.

Elle rompit le silence.   Tu sais s'il y a des ours par ici ?

Il tourna la tête vers elle, intrigué. « Euh non et j'espère pas. »

 Parce que j'ai entendu un grognement avant que tu n'arrives en fait.