Maxime marchait au hasard, regardant le sable, les mains dans les poches. Ses cheveux en bataille, sa chemise déchirée et délavée, le couteau qui pendait à sa ceinture, tout laissait bien percevoir que le temps sur l'île commençait à faire long.

Il faisait beau, le soleil brillait. Artémis marchait lentement pieds nus dans le sable chaud. Les pensées vagabondant, elle avait le regard braqué vers l'horizon.

Erwan, pieds nus, longeait les rebords des flots. Il était calme, paisible, et il ne pensait à rien. Enfin, juste à Artémis.

Très rapidement, plusieurs silhouettes se discernèrent un peu plus loin. L'une d'elle, aux cheveux blonds, lui souriait. May. Une autre un peu plus loin était sans aucun doute celle d'Artémis. Il sentit son coeur se vriller. Il se retourna & aperçu Erwan. Merde. Le destin était bien cruel que de les avoir réunis tous les quatre. Il s'avança vers les trois autres, l'air naturel. « Bonjour tout le monde ! » lança-t-il de loin. Il devrait aller embrasser May, mais ne peut pas le faire de lui-même devant Artémis. Et encore moins aller embrasser Artémis, la pauvre May. Bref, il s'approcha juste.

Soudain une silhouette de dessina un peu plus loin. Puis deux. Puis une troisième. En s'approchant elle découvrir une jeune femme blonde, encore inconnue. À sa droite, arrivait Maxime et à sa gauche Erwan. Elle ne savait pas vers lequel des deux se diriger. Elle salua à son tour tout le monde. Salut ! Elle se rapprocha machinalement d'Erwan ayant soudain comme une petite idée de l'identité de la jeune femme. Le destin de jouerait-il d'eux ?

En balayant les alentours du regard, Erwan découvrit d'abord une jeune femme blonde dont l'identité lui était inconnue, puis Maxime, puis.. Artémis. Le destin avec était sot de les réunir, car c'était certain, ça se passerait mal entre eux. Un peu perdu, il déclara à tous : Salut ! avant de se diriger vers sa bien aimée ; et ne sachant pas comment réagiraient les autres, il l'embrassa langoureusement. Il se dirigea enfin vers la blonde. Erwan. Et toi ? Il lui tendit la main.

Voilà qu'ils sont tous plus ou moins proches. Erwan va embrasser Artémis & Maxime est obligé de détourner le regard, sentant s'élever en lui une brutale jalousie. May s'approche alors et l'embrasse. Il lui rend doucement son baiser, mais plutôt gêné de l'embrasser devant les autres. Il soupira doucement en attrapant sa main. « May, je te présente Artémis... Artémis, voilà May. » Il avait le regard fuyant, ne regardant ni l'une ni l'autre. Ni même Erwan, qui devait certainement jubiler de cette situation...

Artémis de sentait mal à l'aise que ce soit vis à vis de Maxime et d'Erwan. Elle hocha la tête en entendant Maxime les présenter. « May, contente de te rencontrer. » Artémis sourit, pourtant peu enchantée par cette réunion insolite. Elle n'osait pas croiser le regard de Maxime, de peur de craquer. Elle se concentra sur le égard d'Erwan se raccrochant à sa main.

Enchanté, May. Il fut étonné lorsqu'il vit May embrasser Maxime. Y avait-il quelque chose entre eux ? Tout n'était pas clair dans sa tête. Ambre, May.. ? Et il couchait avec Artémis ? Sans aucun doute, c'était un libertin. Mais, Ambre. Il était en couple avec elle. Et May alors ? avec elle aussi ? Il ne dit rien, même si ces songes pertinents lui faisaient tourner la tête.

L'ambiance était tendue, du moins Maxime la sentait comme ça. Il se tourna vers May en esquissant néanmoins un sourire. « Ca c'est certain, disons que c'est... un drôle de hasard. » fit-il, même s'il savait que personne n'était dupe. May savait pour Artémis. Erwan savait pour Maxime. Y avait rien à cacher. Il fuyait toujours avec soin le regard d'Artémis, regardant plutôt Erwan. « Alors euh.. votre Camp va bien ? »

Malgré tout, Artémis tenait à son amour propre et ne voulait pas montrer ses failles à May, elle rondit donc zvec simplicité a Maxime « La routine. Et votre camp ? »Elle ne savait pas si Erwan était au courant du air qu'Ambre et Maxime s'etaient séparés afin de protéger le bébé mais elle ne trouvait pas que c'était le moment approprié pour en parler.

Lui était tendu, déboussolé. Mais il se contenta simplement de répondre aux questions qu'on lui posait. Notre camp va très bien, .. merci. Oui, et le votre alors ? Et en s'adressant à May : Comme dit Maxime, je l'admets ; c'est un drôle de hasard, oui, voilà, un drôle de hasard ! dit-il, gêné.

Maxime avait vraiment envie de se barrer en courant mais bon, ça se faisait pas trop. Il osa relever les yeux vers Artémis, la regardant un bref instant avant de revenir sur Erwan qui leur retournait la question. Il laissa May répondre en hochant la tête. « Oui, oui, tout va bien aussi... » murmura-t-il, conscient de la tension entre May & Erwan, souriant quelque peu face à l'attitude de May. Maxime finit par soupirer. « Bon ça sert à rien d'faire comme si on allait tous hyper bien s'entendre, c'est encore pire. » lâcha-t-il finalement en secouant la tête, serrant aussi la main de May.

Le seul fait de croiser le regard de Mawime la fit frissoner. Elle prit donc la parole essayant de paraître la plus sereine possible. « T'as raison Max, faut qu'on arrête de jouer les amis qui se connaissent de pusi toujours et où leurs vies sont toutes roses. » Elle avala longuement sa salive avant de se tourner vers Erwan, cherchant son regard bienveillant.

Ce dernier fronça les sourcils. Je veux connaître la vérité. Vous m'entendez ? Dites-moi la vérité, dit-il, la gorge serrée. Marre de passer pour un gamin trop naïf.

maxime écouta erwan réclamer la vérité. mais quelle vérité ? artémis ne lui avait-elle pas tout dit ? puis il tourna son regard vers may qui réclama la même chose. bon. il lâcha sa main et se décala de quelques pas. il baissa les yeux au sol puis les releva, fixant l'horizon. « je ne sais pas bien ce que vous voulez savoir. j-je... serais bien incapable d'expliquer quoi que ce soit. on s'aime à en crever et on peut rien y faire. que voulez-vous savoir de plus ? oui, nous avons couché ensemble, deux fois. posez vos questions, on y répondra. » déclara-t-il, toujours si franc.

Elle prit une grande inspiration avant de répondre. « Maxime a bien réusmé la situation. On est tous les deux partagé entre deux êtres qui nous sont plus que chers et dans l'incapacité de faire un choix. Qu'est-ce qu'il y a d'uatre à expliquer ? » Tous ces regards braqués sur elle la mettait mal à l'aise. Elle lacha la main d'Erwan.

Erwan la foudroya du regard. Faut que tu fasses un choix. Si tu m'aimes, que t'aimes Maxime, mais que je peux pas le supporter, et que je peux pas supporter que tu aimes un d'autre, ça va pas être clair. Et toi Maxime. Merci d'avoir trahi notre pari.