On se baigne, presque à poil ...

s

Alors qu'elle perdait sa position de défense, Isis se retrouva à terre. Elle avait eu pour réflex de s'accrocher aux épaules de Luckaël. Leurs regards se croisèrent et elle esquissa un sourire.

" Tricheur. "

Nous étions tous deux dans le sable. Isis cramponnée à mes épaules. Elle souriai et avait lâché un petit : "tricheur" à mon intention bien sûr.
- Je savais que je ne pouvais pas te battre à la loyale, il fallait bien que j'use d'autre chose. répliquai-je en la taquinant ...

s

Tu passerais presque pour un gentleman

Elle me poussa sur le côté, et se retrouva sur moi tandis que je roulai. Elle était maintenant sur le bas de mon ventre. Étrange position non ?
- Je n'en suis donc pas un ? demandai-je faussement indigné.

s

En effet. Elle se rappela qu'il était en sous-vêtements et frémit légèrement. Isis croisa ses mains sur le ventre du jeune homme et y posa son menton, le regardant d'un air provocateur.

" Je ne peux pas encore te juger. "

Je me redressai et m'appuyai sur mes coudes. Je penchais légèrement la tête sur le côté, fronçant un peu les yeux.
- Que veux tu dire par là ? demandai-je avec un sourire joueur.

s

Et bien, je ne te connais pas vraiment. Tu peux être quelqu'un de très sympa

ou un vrai Don-Juan briseur de coeurs.

Je la regardais en souriant amicalement. Mes yeux plongèrent dans les siens avec une étincelle amusée. Si elle savait ce que je comptais faire, elle ne plaisanterait pas avec ça. Je lui fis un clin d'oeil:
- Ou alors je suis un coureur de jupons !

s

C'est vrai ?

Je la regardais, observais avec attention ses réactions. En quoi être un coureur de jupons pourrait être dérangeant. Profiter de la vie à pleines dents c'est pas ce qu'il faut faire ? Sans répondre à sa question je continuai:
- Ou alors je suis un grand romantique ...

s

Ca m'étonnerait.

On se baigne, presque à poil ... - Page 2 702243357

J'arquai un sourcil et répliquai, faussement indigné:
- Pourquoi penses-tu ça ?

s

Ca se voit dans ton regard.

Son visage s'approcha du mien. Très près, tout près, trop près. Je n'avais qu'une envie : la décapiter pour son arrogance de jeune ch**nne en chaleur. Mais je ne fis rien, ne montrai rien, comme à mon habitude. Je répliquai, d'une voix mielleuse:
- Je n'ai jamais réussi à lire dans le regard, que penses-tu ?

s

Que t'es pas doué.

Un sourire se dessina lentement sur mes lèvres. *ma petite j'ai plus d'années de vie que ta famille sur 10 générations additionnées*. J'admirais la bravoure qu'elle avait de parler comme ça, mais je savais pertinemment qu'elle ne l'aurait pas si elle savait à qui elle s'adressait.
- Soit. donnai-je en guise de réponse.

s

Serait-ce une affirmation ?

Je regardai ses cheveux un instant puis replongeai dans ses yeux.
- Une affirmation à quoi ? demandai-je innocemment.

s

Non, laisse tomber

Toujours allongé sur le sable, je penchai ma tête en arrière.
- Comme tu veux, dis-je en fermant les yeux.

s

Tu bronzes ?

- Je pense, rectifiai-je gentiment.

s

À quoi ?

J'ouvris les yeux et relevai la tête. Je plongeai mon regard sombre dans le sien et lui répondis d'une voix chaude et grave:
- Des trucs.
Puis je souris.

s

Allez.

» Parce que se balader sur la plage torse poil ...

On se baigne, presque à poil ...

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