Carte d'identité de Lili J. Travis. ______________________________
En surface. _____________________________
Nom ~ Travis Prénom(s) ~ Lili Jane Âge ~ 15 Pays d'origine ~ Canada Avatar utilisé ~ Dakota Fanning
En profondeur. ______________________________
Caractère ~ Lili est quelqu'un de plutôt réservée, un peu timide sur les bords. Par contre, lorsqu'elle se rapproche des gens qu'elle côtoie, elle change un peu de personnalité, elle devient beaucoup plus ouverte, dynamique et souriante, malgré qu'elle choie ses quelques moment de solitude.Intelligente, elle reste cependant un peu naïve et avec un peu de tact, vous arriverez à lui faire gober n'importe quoi. Défauts ~ Timide, réservée et fort sensible. Qualités ~ sociable, pas rancunière et a le sens de l'humour (a) Phobies/Peurs ~ Vertige, peur des orages et clostrophobie. Manie(s) ~ chipote toujours dans ses cheveux - Griffone dès qu'elle est stressée - Douleur à la jambe gauche, du à son accident, quand elle marche trop longtemps.
Histoire ~
Parfois, on y croit pas. On regarde la réalité, en priant pour que tout cela ne soit qu'un rêve, pour qu'on aie qu'a ouvrir les yeux pour que tout redevienne comme avant.
Je suis née il y a 15 ans dans une petite ville canadienne, bordant les frontières des USA, dans une famille aisée. Anglophone de naissance, je fus forcée d'apprendre le français lorsque je déménageai en France, alors agée de dix ans. Tout changea pour moi, le paysage, l'école, la langue, la maison, les amis. Boulversée, je mis presque trois ans à reconstruire ma vie, à retrouver mes repères. Je me refit des amis. Je me refit une famille. Je n'arrive toujours pas à dire "je suis française", puis mon accent anglais me trahit, mais ça s'améliore. Cette année encore, j'ai terminé mes examens avec brio, bien au-dessus de la moyenne. J'ai un an d'avance, j'ai terminé ma seconde. Tout va bien. Enfin, tout allait bien.
Ma mère boucla la valise. La dernière. Exitée comme une puce, je filai prendre mon sac et quelques affaires dans ma chambre. Mp3, appareil photo, ... Tout ce qui était nécéssaire pour partir en vacances. Je fut, comme d'abitude, la première dans la voiture. Enfant unique, je partageais la banquette arrière avec un gros sac de voyage. J'étais déjà plongée dans mon livre lorsque mes parents arrivèrent enfin, en train de vérifier une dernière fois la liste des bagages. Nous démarâmes. Chaque année, nous allions au même endroit, sur une plage. C'était agréable, on revoyait les mêmes amis, les mêmes endrois et on se rappelait des souvenirs. N'ayant plus de famille, ce n'était pas chez ma grand-mère, ma tante ou mon oncle, mais chez des vieux amis, qui avaient déménagé en même temps que nous, cinq ans auparavant. Nous avions huit heures de route. Nous prîmes plusieurs petites routes, puis de plus en plus grandes, jusqu'à l'autoroute. Il y avait des bouchons en contre-sens, nous informa la femme à la radio. Mon père soupira lorsqu'elle ajouta qu'il y en avait aussi, 200km plus loin, sur notre route. Le soleil tombait déjà, laissant de lui un rubis rouge, à l'horizon. Nous avions préféré voyager de nuit, pour les embouteillages. C'était raté. La route défilait sous les roues de la mercedes, à 120km/h.
Puis soudain, nous la vîmes. Une petite voiture, surement une punto dérappa, se retrouvant arrêtée au milieu de la route. Mon père freina tant qu'il put. Ma ceinture vint se loger sur ma clavicule droite avec une violence inhabituelle, me brulant la peau, mais ce ne fut rien face au choc qui suivit. Poussé à plus de 100km/h dans le véhicule bleu pale stationnant au milieu de la route, j'entendis d'abord le pare-brise se fracasser dans un tonnere d'éclat de verre, puis un autre craquement, plus grave, me parvint et je mis un certain temps à comprendre que c'était ma clavicule qui venait de céder. Mais ce n'était rien, face au chaos qui se formait autour de moi. J'avais l'impression que tout allait au ralenti. Les éclats de verrre me parvinrent, striant mon visage de profondes coupures. Je reconnus enfin le bruit defond incessant qui me bourdonnait dans les oreilles. C'était mes parents qui hurlaient. J'entendis ma mère prononcer mon nom d'une voix triste et désolée. Je voulu lui dire que je l'aimais, que ce n'était pas sa faute, que tout allait bien, que ce soir on en rirait, juste un peu secoués, mais je ne pus pas, je n'arrivais plus à prononcer un mot. Enfin, ma tête heurta violemment quelque chose, et je tombai, inconciente.
Je me réveillai quelques minutes plus tard, désorientée. J'étais sur le bitum, alongée au sol, dans une position étrange. Je vis mon père dans la voiture. Il y avait du sang partout. Sur son front un cratère ensanglanté s'était formé, barbouillants ses yeux ouverts de sang, je quittai mon regard de lui et tombai sur ma mère, qui avait les mêmes blessures. Alors je tournai de l'oeil et me cognai une nouvelle fois la tête, contre le bitum.
J'ouvris les yeux, encore à moitiée endormie. Un bourdonnement incessant résonnait dans l'habitacle. Je voyais flou. Après quelques secondes, je me rendis compte que j'étais allongée. Quelqu'un se tenait au-dessus de moi. J'attendis quelques secondes, que l'image se nettifie. C'était un homme d'une petite trentaine d'année. Il me souriait bizarrement, un peu forcé. Il avait l'air très concentré. Que faisais-je ici ? Où étais-je, d'abord ? J'entendis une voix et déduisis que c'était celle du blond.
« Elle reprend connaissance. Rythme cardiaque 50. c'est trop bas. Il faut stabiliser. »
Il chipota sur des touches d'un appareil situé à ma gauche. Je pris seulement concience de ma douleur. Ma clavicule me faisait souffrir, mais sans excès. Par contre, tout mon corps était endoloris et je ne savais plus trop d'où venait la douleur. Je sentais des tiraillement sur mon visage. Mais que faisais-je ici ? Je ne me souvenais de rien.
Soudain, je me rendis compte que je ne me souvenais de rien, j'étais totalement perdue. Mon rythme cardiaque s'accélera, pour le plaisir du secouriste, qui soupira de soulagement, sans se douter de ce qui se passait dans ma tête. Je ne me souvenais de rien, même plus de qui j'étais. Seule la réalité me raccrochais encore à la vie. Plus de souvenir. Je ne savais même pas où je m'étais faite toutes ces blessures. Je regardai l'homme avec des yeux affolés.
« Alors, on se réveille ? souris-t-il, T'inquiète pas, on arrive. Tu vas t'en sortir, t'inquiète pas. Jake, dépèche, je sais pas si elle tiendra encore longtemps dans l'hélico. »
Alors comme ça, j'étais en hélicoptère ? Mes blessures devaient être graves... Il venait de se contredire, de plus. Poussé par le stress ? Alors, allais-je survivre ou pas ? Dans le doute, je stressai à mon tour. Depuis combien de temps étais-je dans l'appareil ? Deux minutes plus tard, toujours plongée dans une sorte de brouillard, j'entendis les pales de l'hélicoptère ralentire. Une secousse m'indiqua que nous avions atteri. Presque aussitôt, je sentis des mains me tenir et on descendis mon brancard. Nous entrâmes dans ce que je devinai être un hopital. Les planfond blancs, un peu délavés, mais propres, défilaient sous mes yeux affolés. Une odeur de nettoyant me remonta dans le nez avec une désagréable sensation d'envie de vomir. Je me retint.
« Salle d'op' numéro 4 »
Une opération ? Oh non. Je ne pourrai jamais tenir le coup. Combien de fois entendait-on les médecins annoncer qu'ils "n'avaient rien pu faire".. Vu l'état dans lequel je me trouvais, quel pourcentage de chance avais-je de vivre ? Pourtant, je ne voulais pas mourir, pas maintenant.
« Elle perd connaissance. »
Ce fut la dernière phrase que j'entendis, avant de tomber une fois de plus dans les pommes. Je repris concience 24h plus tard. Il était 10h du matin, le soleil perçait les rideaux de la chambre d'hopital dans laquelle je me trouvais. Tous mes muscles me faisaient mal, j'étais couchée sur un lit légerment relevé, mais sans oreiller. Mes yeux me faisaient souffrir, tant j'avais l'impression d'avoir les paupière lourdes. Il ne me fallut attendre qu'une vingtaine de minutes pour que quelqu'un entre dans la chambre. C'était un homme d'une bonne trentaine d'année, les cheveux chatains, légerments ondulés. Il portait la typique veste longue, blanche et immacullée des médecins. Sur sa poitrine, à droite était accroché un petit badge sur lequel était inscrit "Dr Mc Afferton". À l'indélébile, quelqu'un avait rajouté ce que je supposai être son prénom : Math. Il s'approcha de moi avec un sourire, tenant un appareil à tension artérielle dans sa main gauche et un porte document dans la droite.
« Bonjour. Dit-il d'une voix calme en s'approchant de moi, souriant, Ca va mieux ? Je vais prendre ta tension. »
Il placa son appareil autour de mon bras et mesura. Il se releva, en notant quelques chiffres sur ses papiers, les sourcils froncés, l'air embêté.
« Ta tension est encore basse, tu va devoir rester un bon bout de temps ici. Dis moi, comment vas-tu, maintenant ? »
Je ne savais pas trop et mis bien une dizaines de secondes à réfléchir à ce que j'allais dire avant de répondre d'une voix faible.
« J'ai mal partout et je suis épuisée. Que ... Que s'est-il passé ? »
J'avais faillit avouer que je ne me souvenais plus de rien, ni qui j'étais, ni de ce qu'il s'était passé avant, après. Je revoyais juste en boucle les images de l'hopital.
« Tu ne te souviens plus de ton accident ? Vous étiez en voiture et vous avez heurté une autre voiture. Tu as la clavicule, le bras gauche et la jambe cassées, le visage plein de coupures, une entorse au pied droit et tu as perdu beaucoup de sang à cause de tissus interne déchirés qui ont créés une hemorragie interne. Bref, tu es plutôt mal en point, mais tu ne devrais pas garder de séquelles à vie. »
« Vous ? Avec qui étais-je ? demandais-je, avant d'ajouter, la tête basse, Je... Je ne me souviens plus de rien. Plus de mon prénom, plus de là où j'habitais. Rien. »
Il parut surpris et bredouilla un bref ok. Claquant la porte derrière lui, il partit d'un pas rapide. Math revint quelque minute plus tard, accompagné d'un autre médecin, une femme, plus agée. Ils discutaient à voix basse, jusqu'à passer la porte de la chambre blanche.
« Alors comme ça, tu ne te souvient plus rien ? Commença la femme. Pas un souvenir, même avant l'accident, pas un souvenir d'enfance ? »
« Non. Rien. Je... Commençais-je. »
« Alors, ça ne te fera rien de savoir que tu es la seule survivante de l'accident ? »
Mon cœur eut un raté. Même si je n'avais aucun souvenir d'eux, des parents restaient des parents. Elle aurait pu être plus délicate. Le jeune docteur parut aussi choqué que moi, un instant puis lui lança un regard plein de reproches.
« C'est la méthode, se défendit-elle, il faut créer un deuxième choc, après celui qu'elle a du recevoir pendant l'accident, pour ... Annuler si on veut le processus. »
« Très délicat, commenta-t-il»
Bien sur, cela ne fonctionna pas. La femme s'en alla en me regardant comme si j'étais le résultat raté d'une expérience. Le docteur Mc Afferton discuta encore avec moi et m'apporta les objets personnels qu'ils avaient pu récupérer de la voiture éventrée. Un sac, qui me parut étrangement familier et dedans un appareil photo, qui avait bizarrement survécu, mais à plat. Bizarre. Il y avait aussi un mp3, un carnet, dont la plupart des pages étaient illisibles. et un porte-feuille, avec des photos d'identités, quelques photos avec d'aitres gens dessus, quelques euros, un dollars américain, placé dans une poche à part, une carte de banque et une carte d'identité. Etait-ce la mienne ? Surement, sur la photo se tenait avec un sourire retenu une jeune fille d'une douzaine d'année, les cheveux blonds et lisses, les yeux bleus azur du nom d'Alice Jane Dawson, habitant en France, mais d'origine américaine. En y réfléchissant mieux, oui, je savais parler l'anglais. C'était d'ailleurs la première langue qui m'était venue à l'esprit avant que tout le monde parle français autour de moi.
Un mois plus tard, le même docteur me retira mon platre, ne laissant qu'une bande sur ma jambe gauche. Ma clavicule, mon bras étaient réparés, plus rien n'aurait su prouver qu'ils avaient un jour été cassés. J'avais encore des béquilles, mais, je devais marcher le moins possible, pour éviter de forcer sur mon bras. On m'annonça que j'allais être envoyée au Canada, apperment mon pays d'origine, où j'allais retrouver de la famille à moi. Je devais prendre le Queen Mary II la semaine d'après. Ce que je fis.
J'embarquai avec pour seul bagage le petit sac qui avait survé cu à l'accident et quelques vêtements de rechange. le bateau était luxueux, mais je montai avec une certaine apprhention, face à ce que je trouverai de l'autre côté de l'Atlantique. Dix jours après mon départ, nous fimes une escale près d'une ile soi-disant inconnue. Je les soupconnais de nous mentir, mais en la voyant de près, je sus que non. Elle avait l'air tellement sauvage.. Bizarre en même temps. J'avais prévu de trouver un coin tranquille et de me reposer toute la journée, ne pouvant pas trop marcher. Je descnedis pour une fois sans mes béquilles du bateau, avec pour seul bagage mon sace, contenant et carnet à dessin et un crayon, ainsi qu'un petit miroir, qui était resté là.
Physique ~ Lili a de long cheveux blonds lui tombant sur les épaules et encadrant deux yeux bleus-gris. Plutôt petite elle fait un peu plus jeune que son âge. Si on regarde très bien, on peut encore voir la trace de certaines cicatrices de son accident.
De l'autre côté. ______________________________
Puf ~ Lilix Âge ~ 15 Comment as-tu connu le forum ~ Y étais déjà avant - Pub Gs Qu'en penses-tu ~ Un dernier mot pour la fin ~
Jump and touch the sky.. ♥
PUF : Chinook. Messages : 8505 Date d'inscription : 29/05/2010 Age : 30