NOM Travis PRÉNOM(S) Alan Cory SURNOM Alou ? ÂGE 21 ans PAYS D'ORIGINE Amérique NATIONALITÉ Américain PHOBIE/PEUR Être faible, être perdu. MANIE/HABITUDE Fixer les gens dans les yeux. ORIENTATION SEXUELLE Hétéro. AVATAR UTILISÉ Grant Gustin.
➳ Personnalité
CARACTÈRE Alan est un garçon fort impulsif. Il n'est pas du genre à rester sagement dans son coin sans dire un mot. Il n'est pas méchant, même plutôt sympa quand il veut et souriant. C'est quelqu'un de franc qui n'a pas peur de dire le fond de ses pensées et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il a une grande confiance en lui, beaucoup de courage et il est difficile de lui tenir tête. Alan est souvent taquin. Il aime embêter, allant des gentilles petites taquineries aux mots qui blessent. Ce n'est pas quelqu'un d'hésitant, par contre il est fort têtu, légèrement rancunier et il lui arrive même d'être narcissique. Coté coeur ce n'est pas un don-juan mais pas le mec parfait fidèle quoi qu'il arrive non plus. Il reste tout de même un bon ami, affectueux et confiant.
➳ Ta vie d'avant
HISTOIRE En général, on oublie la plupart de notre vie avant nos six-sept ans. On n'en retient que de vagues souvenirs, des flashs qui viennent comme ça à s'en demander si ce sont des moments de notre passé où bien de simples rêves. Pourtant, j'arrive encore à me souvenir d'à peu près tout. Peut-être car j'ai été traumatisé comme l'a si bien dit mon psychologue. Je crois plutôt que c'est parce que mon cerveau refuse que je l'oublie.
" Alan ! Viens mon chéri ! " criait ma mère entre deux quintes de toux depuis cinq bonnes minutes déjà. Je n'avais que quatre ans, je n'étais qu'un gosse qui ne comprenait pas ce qu'il se passait. Je doutais que j'allais peut-être mourir ce jour-là parce que je restais assis devant ma peluche plus grande que moi, la contemplant sans écouter ma pauvre maman qui pleurait. Un simple incident, une petite flamme qui avait fini par créer ce chaos. L'appartement était en feu mais je ne bougeais pas d'un pouce. Les cris de ma mère finirent par cesser , ce fut à ce moment là que je décidai qu'il était peut-être temps de crier un coup. Deux pompiers s'approchèrent de moi après ce qui me parut durer une éternité. " Comment a-t-il pu survivre ? Que fait-il là ? " tant de questions auxquelles je ne faisais pas attention, trop occupé à secouer mon ours dans tous les sens. Quand un des deux hommes me souleva, les seuls mots qui arrivèrent à sortir de ma bouche furent : " Ne me laisse pas Teddy Bear ! " alors que j'aurais très bien pu mourir comme mes deux parents. Après plusieurs test de santé, psychologique, familiale et j'en passe, on découvrit qu'à part mes défunts parents je n'avais pas de famille et je finis comme tous ces orphelins dont on se fichait royalement, dans un orphelinat. Je n'aimais pas cet endroit et je n'hésitais pas à le montrer en me montrant désagréable, mauvais élève au fil des années et légèrement bad boy. Pourtant j'y restais, fuguer ne m'étais jamais venu à l'esprit même si j'en aurais été parfaitement capable. Il y avait une raison derrière cette envie de rester, une raison nommée Capucine. J'avais 15 ans quand elle arriva à l'orphelinat. Elle était belle, blonde aux yeux bleus, et une lueur rebelle brillait dans son regard. Je pouvais avoir celles que je voulais, pas mal de jolies filles me tournaient autour mais elles étaient trop naïves et ne m'intéressaient pas. Mais elle ... Je tentai rapidement une approche qui en général ne les laissaient pas indifférentes mais elle se fichait éperdument de moi. Un jour, pour mon plus grand bonheur - mais visiblement pas le sien -, le prof de sciences me désigna comme son binôme pour un travail à réaliser. Nous fûmes obliger de nous voir plus souvent, un peu tous les jours. J'étais très attentif à chacun de ses gestes, de sa manie de chipoter à son bracelet jusqu'aux fossettes qui se formaient sur son visage les rares fois où elle riait. Durant nos pauses - et oui, elle arrivait à me faire travailler -, j'en profitais pour lui poser des questions sur elle. J'en appris autant sur cette fille en une semaine que sur les autres en deux minutes. Elle ne se dévoilait pas facilement et il fallut que je m'arme de beaucoup de patiente pour arriver à détruire ce mur qui nous séparaient. " Je n'aime pas mon prénom. Capucine, on dirait un nom de chat. avait-elle commencé par dire. J'adore les films d'horreur et je ne suis jamais entrée dans un salon de beauté. Elle avait conclu par " je ne suis pas superficielle comme les autres alors ton petit jeu ne marchera pas avec moi. " Cela m'avait fait rire. En effet, elle était différente. C'était ça qui me plaisait. Ce soir-là notre pause dura plus de temps que d'habitude et nous discutâmes jusqu'au couvre-feu. Les jours, puis les semaines passaient. J'avais enfin réussi à passer pour un semblant d'ami à ses yeux et grâce à elle j'eus le premier A- de ma vie pour le devoir. Malgré le fait que le travail était rendu et que nous n'avions plus à bosser ensemble, on se voyait toujours pour discuter, potasser à la bibliothèque - chose qui ne m'arrivait jamais avant - et se faire partager les goûts de l'autre. Plus j'apprenais à la connaître, plus je me rendis compte que j'avais plus envie de la séduire comme je comptais le faire à son arrivée. Souvent, elle me sortait des phrases du genre " tu fais pitié ou encore t'es vraiment lourd , mais je compris vite que cela voulait dire qu'elle m'aimait bien. Nous devinrent vite de bons amis, très afectueux l'un envers l'autre, très complices. Capucine était comme la rose dans un champ de pissenlit. Je tenais à elle plus qu'à n'importe qui. Durant le mois de mai de mes 17 ans, les professeurs organisèrent une sortie avec l'école à Paris. Paris ! La ville lumière. Je n'y étais jamais allé et j'en avais toujours secrètement rêvé. Je ne l'avais dit qu'à Capucine qui avait rigolé en me traitant de sale romantique, mais au lieu de lui en vouloir je l'avais prise dans mes bras et elle s'était laissée faire. Ce fut donc un mercredi matin que le ferry nous emmena vers la France. Arrivé chez les hommes-baguettes comme les appelait Capu, tout me sembla différent de l'Amérique. Déjà, leur langue. Ensuite leur foutu caractère. Les surveillants nous laissaient nous balader en ville toute la journée durant sept jours et mon amie et moi en profitions pour nous moquer des français dans leur dos, défier l'autre dans une course en haut de la tour Eiffel, et j'en passe. Quand l'après-midi touchait à sa fin, nous étions toujours adossés dos à dos sur un banc, épuisés. Le vendredi soir, jour du départ, nous avions un peu de retard et remarquions que le bus qui devait nous ramener jusqu'au ferry démarrait déjà. Capucine se mit à courir pour le rattraper puis tout se passa très vite. Un crissement de pneus, un cri, les passants retenant leur respiration, puis plus rien à part les battements de mon coeur résonnant dans ma tête. Je courus jusqu'à son petit corps qui paraissait soudainement si fragile couché sur la route. Pour la première fois de ma vie, je pleurais. Je ne fis plus gaffe aux autres qui se précipitaient pour regarder le spectacle. Je la pris dans mes bras et me dirigeai vers l'hôpital le plus proche. Pendant que je courrais, les lèvres de Capucine s'étaient entre-ouvertes. " Je vais mourir Alan. Je vais mourir. Je suis désolée. " Sa voix était si faible et elle arrivait à peine à ouvrir les yeux. Je n'arrivais pas à stopper mes larmes. " Sois ... Sois pas désolée Capu, tu vas t'en sortir. " Assis sur une chaise dans la salle d'attente, nerveux, attendant les résultats du médecin. Quand soudain la porte s'ouvrit. " Monsieur Alan Travis ? " Je relevai vivement la tête. Il semblait abattu, fatigué. Je compris. " C'est fini. " Je me précipitai vers la chambre de Capucine et la découvris couchée dans un lit aux draps aussi blancs que son visage. Ses cheveux blonds étaient en bataille mais elle restait toujours aussi belle. Je m'approchai d'elle et posai une main sur son front. Je n'y arrivais pas. Je n'arrivais pas à me faire à l'idée qu'elle était morte. Je n'arrivais pas à la regarder sans pleurer. Je sortis en courant et, au lieu de prendre le ferry qui devait me ramener chez moi, montai dans le Queen Mary 2 avec une folle envie de tout recommencer.
➳ Sous le masque
PRÉNOM So. PSEUDO (PUF) Sofia ÂGE 14 ans. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM Humm... H-T ! CE QUE TU EN PENSES Il est parfait. UNE DERNIÈRE CHOSE ? Je crois que je vous aime bien.