Sujet: SCAR • Moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. Dim 23 Déc - 20:14
Céleste Scarlett Aïlenna Valdois.
❝ I knew you were trouble when you walked in, So shame on me now. ❞
feat; F. G.
NOM : Valdois-Charlier PRÉNOM : Céleste Scarlett Aïlenna SURNOMS : Scar ORIENTATION SEXUELLE : Eum... ouverte à tout ÂGE : Quelques années DATE DE NAISSANCE : 24/07/1993 NATIONALITÉ : Française. PAYS D'ORIGINE : France. SIGNES PARTICULIERS : Tatouée, piercingée -sisi, le mot existe -, riche. PEURS/PHOBIES : Peur du noir, et alors?!
❝ Moi, j’ai la vie dans mon ventre alors que toi, t’as que des tacos pourris dans le bide. ❞
Ton père est un homme d’affaire très haut placé, il se fiche de toi comme si tu n’étais rien pour lui, qu’un meuble de plus dans son immense villa. Tu es sa fille, mais ça, c’est juste parce que c’est écrit sur ton acte de naissance. Il fait comme si tu n’existais pas. Et c’est comme ça que tu as toujours vécu, oubliée par ton père, et abandonnée par ta mère. Elle, elle a eu l’intelligence de partir loin de cet homme froid et calculateur. Avant, ils s’aimaient, mais ça c’était avant. Avant qu’il ne réussisse dans la vie, et qu’il ne devienne un de ses espèces de requins qui font mordre la poussière aux autres. Avant, ton père était charmant, drôle, charmeur, c’était un pianiste hors du commun, mais il a tout arrêté après avoir décrocher ce maudit job. Ton père, Carl Henri Valdois. Et oui, c’est bien lui. Trop la chance dites-vous ? Loin de là, très loin de là. Il réussit tout ce qu’il entreprend, il a amassé une jolie petite fortune, il vit dans un palace, a 4 maisons de vacances, des vêtements à des prix exorbitants, ect. Mais il a également une petite fille, à dire, toi. Céleste Scarlett Aïlenna Valdois-Charlier. Ta mère était française, de Paris. C’est même là qu’ils se sont rencontrés tout les deux. Elle était danseuse classique, et elle dansait dans un ballet. Il est tombé sous le charme, après un an passé à Paris ensemble, il lui demande de l’épouser. Elle tombe enceinte, et après 8 mois, elle accouche –oui, t’es prématurée, et alors ?-. Vous vivez durant 4 ans à Paris, tu n’en as aucun souvenir, tu étais bien trop jeune. Vous déménagez ensuite pour New York. Et tout part en vrilles. Ton père décroche un nouveau job, sénateur. Au début, c’est ‘Champagne !’ Et tout le monde est très heureux, emballé, du haut de tes 4 ans et quelques mois, tu ne comprends rien, mais tu commences à crouler sous les cadeaux, les jouets, et autres bibelots sans réelles importances. Ta mère s’arrête de danser pour t’élever, et ton père travaille 24heures sur 24. Ou presque. Il dort parfois au bureau, sans même prendre la peine d’appeler. Au début, pendant 2 ans, ça ne gêne pas trop ta mère, qui se dit que c’est le début, qu’après ça changera, que ça ira mieux. Pure utopie ! Les soirs deviennent rare où M. Valdois rentre manger avec sa petite famille. Ta mère finit par en avoir assez, et après 9 pages recto-verso d’excuses t’étant destiné, elle prend les jambes à son cou avec sa valise, et toutes ses affaires. Elle te laisse seule, toi, petite fille de 6 ans à peine. Tu ne comprends pas pourquoi elle ne revient pas, tu es devant Le roi Lion, et soudain, tu as l’impression d’être Simba, qui vient de perdre son père. Ton père, ce soir-là, est rentré. Pourquoi ? Tu te poseras toujours la question. Peut-être qu’il savait, peut-être que ta mère l’avait appelé. Quoiqu’il en soit, il est rentré, et t’as trouvé, cachée sous ton grand lit, avec ta peluche géante de Pikachu serrée dans tes petits bras. Tes joues, striées de larmes, les yeux rougis. Il t’a pris dans ses bras, et après avoir commandé à manger, et t’avoir fait mangé, il t’a mise au lieu. Ce fut le seul geste gentil, paternel, et attentionné qu’il eut pour toi. Après, il embaucha une nounou, la première était une petite jeune, qui craquait totalement sur ton père, elle n’a pas fait long feu, parce que tu t’es mise à faire pleins de conneries. Plusieurs autres sont passées comme ça, durant des années. Avant qu’il ne songe à embaucher autre chose qu’un pseudo mannequin. Il embaucha une femme d’un certain âge, qui s’est très vite attachée à toi. Elle s’appelait Bonnie, et au fur et à mesure des semaines passées avec elle, tu commenças à arrêter tes caprices, et à l’apprécier comme elle t’appréciait. Elle te conduit à tes cours de danse, de piano, elle te fait des tresses, elle t’apprend à cuisiner. Comme une mère l’aurait fait. Les années passent, et tu ne te berces plus d’illusions. Ton père ne t’aime pas, et il se fiche de toi. Il te vient à l’idée d’essayer de te faire remarquer, pour qu’il te montre ne serait-ce qu’une minime attention. Tu ne demandes pas beaucoup, juste un mot, un sourire, même l’entendre élever la voix sur toi te suffirait. Pour tes 15 ans, il t’offre un cheval. Tu montes depuis toute petite, et tu as eu ton premier poney à tes 8 ans. Mais là, c’est différent. C’est un cheval qui vaut une fortune, un très bon sauteur, fils d’un champion mondial, et qui a déjà un beau palmarès. Le cheval parfait. Un jour, tu décides de te ‘rebeller’ un peu. D’abord, c’est gentil. Tu pars en balade, et puis, tu entres dans le centre commercial avec Pandragon –le fameux cheval-, tu t’incrustes à des défilés de mode, tu défiles en petite tenue, tu te fais remarquer plus que tu ne devrais. Mais au fur et à mesure du temps qui passe, tu en as assez de faire les gentilles fifilles. Tu grandis, et les choses changent. Tu prends gout à jouer des tours, à essayer par tous les moyens de faire planter les projecteurs sur toi, en plein sur toi. S’enchainent alors les sorties, les soirées bien trop arrosées pour une jeune fille de 16 ans. Tu rentres chez toi, ramenée par des inconnus, tu bois, tu fumes, tu prends des pilules. Tu essayes de te faire remarquer des paparazzis. Et cela fonctionne, plutôt bien même. Mais aucun signe de ton paternel. Pour tes 16 ans, tu as ta première voiture, une jolie Porsch Spider. Il doit encore se mordre les doigts de t’avoir fait ce cadeau, et surtout, d’avoir garé son Aston Martin dans l’allée ce jour-là. Tu as crashé ta voiture dans la sienne. Sans le moindre remord. Mais même là, aucun signe de lui, il t’a seulement envoyé un chèque signés pour payer les dégâts. A l’école, c’était différent. Tu travaillais beaucoup, tu étais plutôt appréciée, genre la reine de la promo, et on ne te tenait pas rigueur des actes complètement fous que tu faisais. Tu étais en école privée, évidement. Ta meilleure amie, la fille d’un collègue de ton père partageait totalement ton point de vue, tes ressentis, c’était pareil pour elle, sauf qu’elle n’était pas seule, elle avait son grand frère, et sa mère. Son grand-frère. Un de tes amis proches. C’est lui qui t’as présenté le garçon. Ce garçon, c’était le gars parfait. Son meilleur ami à lui. Il s’appelait Julian, il était beau, drôle, il était l’inverse de toi, il prenait tout à la rigolade, et malgré le fait que son père soit un connard fini, il relativisait toujours tout. Il t’a fait sourire, rire, dérider, il t’a fait voir la vie d’un œil différent. Et bien vite, vous passiez tout votre temps à deux. Et encore plus vite, tu étais amoureuse. Lui aussi. C’était beau, parfait, comme il fallait. Mais rien n’est toujours rose, n’est-ce pas ? Et encore moins dans ce monde de requin. Tu tombas un jour sur une photo. Lui, ton Julian à toi, qui enlaçait une autre. Une petite brune. Que tu reconnus sans le moindre mal. Ta meilleure amie. Lizzie. Tu l’as eu au travers de la gorge. Ce n’était pas une simple accolade, dans une simple accolade, on n’a pas les mains posées sur le derrière de la fille, et la fille n’a pas sa bouche au coin de celle du gars. Tu as demandé des explications, et il s’est excusé, prétendant que c’était la plus grosse erreur de sa vie. Ca oui bon sang ! Il a essayé de te récupérer, mais tu n’as rien voulu entendre. Lizzie s’est excusée également, assurant avoir trop bu ce soir-là. Et après avoir eu ton diplôme, cette année-là, c'est-à-dire, 3 mois après l’incident, tu as fait comme ta mère, tes valises. T’en as eu assez de ton père, de son indifférence totale, de la trahison des deux personnes en qui tu avais le plus confiance, de NY, de ta vie. Tu as pris toutes tes économies, ce qui faisait un gros paquet d’argent. Et tu t’es tirée, loin de chez toi. Dans un lieu spécial. Très spécial. Ouai, fin ça tu le savais pas, tu t'étais payé une croisière, et tu débarques soudain sur une île, à moitié déserte, bourrée d'inconnus. Spécial hein, ouai, c'est clair !
®Freedom.thief
Dernière édition par May E. Thompson le Dim 23 Déc - 21:06, édité 5 fois
stuck in her daydream.
PUF : Sofia Messages : 8816 Date d'inscription : 08/04/2012 Age : 26 Localisation : in the sky, between the clouds.