Sujet: ROSIE ◮ « love you more than those bitches before. » Jeu 17 Mai - 20:52
Carte d'identité de Rosie A. Blackbird. ______________________________
En surface. _____________________________
Nom ~ Blackbird. Prénom(s) ~ Rosie, Avril. Âge ~ 18 ans. Pays d'origine ~ Angleterre. Avatar utilisé ~ Freya Mavor. ♥
En profondeur. ______________________________
Caractère ~ Rosie est une adolescente peu sûre d'elle, elle est naïve et soumise. Elle ne dit pas souvent non et elle croit parfois qu'on l'apprécie même si on la prend plus souvent pour un objet qu'on peut manipuler à sa guise. Mais si elle apprend qu'on se sert d'elle, elle peut partir au quart de tour et en mettre plein sur la gueule de l'individu concerné, au point d'en devenir violente et dangereuse. À vrai dire, elle est assez lunatique sur les bords. Elle est un peu timide et prend ses distances, une petite remarque peut la briser toute entière. Elle pleure facilement, que ce soit de joie ou de tristesse. Elle donnerait une affection absolue à ceux qui l'aimeraient pour ce qu'elle est. Avec ces derniers, elle peut d'ailleurs s'avérer très sereine, sympathique, amusante ; adorable, indispensable. Elle sait faire la différence entre ses amis et ses ennemis après avoir passé du temps avec eux à apprendre à les connaitre. Son futur prince charmant sera certain de pouvoir être heureux avec elle : c'est le bonheur incarné. Défauts ~ Naïve, soumise, lunatique, timide, sensible. Qualités ~ Affective, adorable, indispensable. Phobies/Peurs ~ Elle a une phobie incomparable des araignées. Lorsqu'elle en voit une, elle tourne de l'œil ou elle crie comme une hystérique à n'en avoir plus de voix. Manie(s) ~ Aucune.
Physique ~ Rosie est une jeune fille blonde à la chevelure ondulée, aux yeux bleus, elle n'est ni trop grande ni trop petite, elle a une corpulence bien formée. Elle n'a pu garder qu'une simple marinière, un slim et une paire de ballerines en guise de garde-robe sur l'île.
Dernière édition par Zayn J. Malik le Jeu 17 Mai - 22:57, édité 1 fois
pulpsychou
PUF : Pulps. Messages : 3381 Date d'inscription : 06/05/2012 Age : 25
Sujet: Re: ROSIE ◮ « love you more than those bitches before. » Jeu 17 Mai - 20:52
Histoire ~
Il m'a suffit d'un seul regard pour savoir qu'il était le bon, d'un seul regard pour y croire. Ce n'était pas simplement le fait qu'il était pour tout dire vraiment bien foutu, ni quoi que ce soit d'autre, mais il m'inspirait juste le prince charmant idéal. Et lorsque mes yeux reposaient sur lui, c'est tout un troupeau de papillons qui me chatouillait le ventre et des impulsions qui faisaient battre mon cœur à une allure plus rapide encore que la lumière. Et là, c'était lui, sur la terrasse d'un café. Il me fallut un long moment de réflexion avant d'aller à sa rencontre. Après tout, je n'allais pas rater une occasion pareille, qu'était cette chance d'être miraculeusement tombée sur lui alors que j'atterris ici par pur hasard : comme à mon habitude, je faisais ma marche quotidienne dans les rues de Londres, sans but précis, juste pour me promener, et mon regard se poste sur lui. Quelle coïncidence se livrait là à moi ! J'entrainai donc ma marche vers lui, puis, arrivée à sa table, je lui souris, les yeux rivés vers les siens. « Je peux m'asseoir ? » dis-je en tirant une chaise, en ayant l'intention de m'y installer. Il hocha simplement la tête. Je n'osai plus croiser son regard, et je ne savais pas quoi entamer. « Rosie, et vous ? Je vous ai déjà vu auparavant, je dois supposer que je ne vous ai pas marqué ! » Ce qui suivi d'un léger rire de ma part, un rire sot, inutile. « Mais oui, tu m'as déjà vue Rosie, je le sais, je le sais. » Sur ce ton se devant aussi familier, je ne pus qu'hausser un sourcil et faire de grands yeux ronds. Je ne comprenais pas la situation. Me connaissait-il ? « Vous m'avez déjà vue, mais vous ne m'avez jamais adressé la parole, je ne saisis donc pas ce tutoiement soudain. » Je n'y trouvais rien d'autre à dire, car naturellement, il n'y avait rien d'autre à dire. Sauf s'il me connaissait - bien que j'en doute fort -, il serait complètement impoli de me parler ainsi. Je restai perplexe, attendant une réponse. « Je te connais comme ma poche, mademoiselle Blackbird. » Je ne répondis rien, bouche-bée, demandant encore à entendre. Il racla sa gorge. « Tes parents t'ont abandonnée quand tu n'avais encore que 5 ans. » Je laissai échapper un cri de stupéfaction, ce détail de ma vie était bien vrai. Il me connaissait, c'était certain, à présent. Il n'attendit pas de réponse de ma part et poursuivit son mono blabla. « Tes parents, ce sont aussi les miens. » Ces mots résonnèrent comme des tambours dans ma tête. J'avais beau me boucher les oreilles, me taper le front contre la table, rien n'y faisait, non, je n'avais pas rêvé, il était le fils de mes parents, donc, il était mon... frère. Une larme glissa le long de ma joue, c'en était trop. Je pensais vivre une belle histoire d'amour avec ce bel homme, mais ce bel homme se trouvait être mon frère. Quelle belle connerie. Ce que je trouvais le plus amer dans l'histoire, c'est que mes parents m'avaient abandonnée, et pas lui. En plus de ça, j'avais longtemps pleuré sur cet abandon, et voilà qu'on m'annonçait que celui que je croyais être mon futur prince charmant était mon frère, et que ses parents, les miens, l'avaient gardé. En fait, non. Je n'en étais pas sûre. La voix tremblante, je m'efforçai à articuler. « Mais pourquoi ? ils t'ont gardé ? est-ce qu'ils pensent à moi ? comment tu me connais ? comment tu sais que j'existais, que tu avais une sœur, ils t'ont tout raconté ? » J'avais oublié ce détail important : S'il me connaissait, quelqu'un lui avait forcément parlé de moi, et ce quelqu'un, c'était deux personnes, mes parents. Conclusion, ils l'avaient gardé. Et pas moi. Je dirigeai ma tête sur le côté, la bouche au-dessus du sol, et je crachai, ayant un goût amer dans la bouche que je n'arrivais plus à supporter. Il me regarda d'un air neutre, qui me laissa deviner qu'il se fichait littéralement de mon état actuel. Il avait encore ses parents, lui, alors le reste, qu'est-ce qu'il en avait à battre ? « Évidemment qu'ils m'ont gardé, sinon tu serais une parfaite inconnue pour moi, c'est eux qui m'ont parlé de toi, et comme tu n'as jamais changé de tête, je t'ai reconnue au premier coup d'œil. » Je le foudroyai du regard, abasourdie. « Et tu n'as jamais eu l'idée de venir me voir quand tu en as eu l'occasion et de me l'avouer après tout ce temps que j'ai passé à m'imaginer qu'ils m'avaient abandonnée car ils n'avaient pas les moyens de s'occuper de moi, mais qu'ils m'aimaient tout de même ? Bon sang, je dois reprendre mes esprits. Je ne sais même pas quel est ton nom. Et c'est impossible que ce soit toi. S'ils t'avaient gardé, ils auraient fait pareil pour moi. Alors si j'ai un frère, ce n'est pas toi. Mon vrai frère a été abandonné, j'en suis sûre. Pourquoi ne m'a-t-on rien dit ? La famille d'accueil, toi... mais non, vous n'avez pas eu le cul de me l'apprendre alors que vous le pouviez largement. » Il soupira et secoua la tête. « Julius Blackbird. Ils ne t'ont jamais aimée, tu disais oui à tout le monde, tu t'es faite enlevée dès l'âge de 3 ans parce que tu avais accepté de monter dans la voiture d'un pédophile qui te proposait soi-disant un bonbon. J'avais 6 ans à cette époque. On ne t'a pas revue pendant 2 ans, car passé le seuil des trois semaines, la police a décider de mettre fin à ses recherches qui étaient vaines. Un beau jour, on t'a trouvée devant la porte de la maison, recroquevillée sur toi même, avec les habits déchirés, tu avais des bleus partout, tu étais... affreuse. Maman, qui te traitait comme un objet, ne prit pas la peine de t'apporter les moindres soins et elle fit rouler plus loin devant elle ton petit corps innocent d'un simple coup de pied, comme si elle avait tiré dans un ballon - mais en moins fort, elle ne cherchait pas à te tuer mais avant tout à te faire souffrir telle une mère indigne -. Après ça, elle a refermé la porte derrière elle. C'était définitif : elle t'avait abandonnée, sans aucune pitié apparente. C'est pourquoi une famille d'accueil, intervenant alors, débouchant de la rue, protesta contre son agissement et pour te protéger, elle t'adopta finalement. » Je me mis à pleurer de la bruine, puis une averse finalement. Je n'arrivais pas à digérer ces paroles. J'avais envie de fuir, loin, très loin. D'ailleurs c'est ce que je fis. Je me levai de ma chaise dans un mouvement soudain, m'approchai de lui, me baissai vers sa poche, et venait saisir son portefeuille, et tout ça en dix secondes à peine, puis je m'élançai n'importe où, mais je voulais arriver quelque part, dans une cachette. Après quelques minutes de course folle, je me faufilai entre deux murs qui laissaient un passage étroit inaccessible aux personnes de son genre qui n'était pas grosses, mais normales. Moi je passais, car j'étais mince. Je le vis passer plusieurs fois devant moi, sans pour autant me voir, et je priais Dieu pour qu'il ne prévienne pas la police avant que je fuie loin pour de bon. Ailleurs, autre part, sur une île déserte peut-être. C'est malheureusement là que je finis mon parcours. Le lendemain, j'avais déjà payé sur place mon billet d'embarcation sur le Queen Mary II, qui me déposa sur une île, me semblant bel et bien déserte après que le bateau m'ait abandonné à son tour. Aujourd'hui, je pars explorer les environs à la recherche d'autres naufragés dans ma situation.
Dernière édition par Zayn J. Malik le Ven 18 Mai - 7:12, édité 26 fois
I'll fight for my life
PUF : euphoria Messages : 6308 Date d'inscription : 19/04/2012
Sujet: Re: ROSIE ◮ « love you more than those bitches before. » Ven 18 Mai - 6:59
Je sais pas ce qui m'a pris mais j'ai jamais fait une histoire aussi longue, qui d'ailleurs sert pas à grand chose parce qu'elle ne va pas être lue. Je m'auto-valide et je tire les dés par la même occasion.
Jump and touch the sky.. ♥
PUF : Chinook. Messages : 8505 Date d'inscription : 29/05/2010 Age : 30