Sujet: all i want is nothing more to ear you knocking at my door. + callie Dim 17 Nov - 12:41
Sadie Calliope Ainsworth
❝ Parfois, on regarde le ciel, on fixe une étoile, et on pense à une personne. C'est ça, le manque. ❞
Yo les potos! Moi, c'est Sadie Calliope Ainsworth mais tout le monde m'appelle Callie, c'est plus court. Je suis actuellement âgé de vingt-et-un ans, donc si tu sais compter je suis né en 1992, et plus précisément le 12 février. Je suis originaire de Angleterre et niveau coeur, je préfère les deux. Un canon comme moi est célibataire. Avant d'embarquer sur le Bateau de la Mort, je travaillais dans l'étude des arts. Bref, comme je l'ai dit, j'suis canon, autant que Emilie Nereng , voir plus ! Et mon Océan préféré c'est l'Ocean Indien, il est comme moi.
S'emporte facilement + a le rire facile + n'aime pas se prendre la tête + vit au jour le jour + sait user de ses charmes + peut se montrer un peu garçon manqué + fronce le nez quand elle réfléchit + adore les animaux + est arrivée sur l'île il y a une semaine + mange comme un porc mais ne grossit pas + tombe difficilement amoureuse + s'attache pourtant vite aux gens + fréquente généralement plus de garçons que de filles + prend soin de son corps + adore les jeux vidéos + crie quand on la chatouille + est fort maladroite + chante quand elle a peur
Spoiler:
let's talk about you! Moi c'est Sofia, j'ai 16 ans ( soon ). J'ai connu AH aux toilettes et je me suis inscrite parce que j'avais plus de papier. J'aime le design, et je trouve qu'il faudrait laisser comme ça Sinon comme petit mot de la fin, je diraisBIMBADABIMBIMBADABADABOOM
Sujet: Re: all i want is nothing more to ear you knocking at my door. + callie Dim 17 Nov - 12:42
❝ If life ain't just a joke, then why are we laughing ? ❞
Des murmures, sans cesse. Ils grouillent autour de moi. Ils pensent que je ne les entends pas et pourtant, ils sont si nombreux qu'il m'est incapable de faire comme si ils n'étaient pas là. C'est elle, ses parents sont morts, elle vit dans un orphelinat. Il suffit que je ferme les yeux pour ne plus y penser sauf que, en faisant ça, le souvenir de l'accident me revient telle une gifle. Mon père était au volant. - Ralenti bordel, tu vas tous nous tuer !, hurlait ma mère. - Mais nan faut toujours que tu fasses tout un plat pour rien. - Nos filles sont l'arrière Jerry, t'aurais pas du boire autant ! - Bordel... - Je savais que je pouvais pas te faire confiance... - Ferme-la... - J'aurais jamais du t'ép... - La ferme ! Il s'était retourné vers elle, avait tourné le volant sans s'en rendre compte. Ma petite soeur a hurlé en voyant le camion foncé droit devant nous et ce fut l'impacte. J'ouvre les yeux et me retrouve couchée sur un lit à l'infirmerie. Un malaise, encore. Ca arrive tellement souvent que je ne les compte plus.
Hiver 2008. Je suis couchée sur mon lit, je n'arrive pas à trouver le sommeil. Je regarde le plafond et j'ai l'impression que les ombres des arbres de dehors tentent de m'effrayer. Je me retourne et observe ma valise posée au pied de ma garde-robe. Soudain, j'ai envie de m'en aller. Je ne supporte plus l'orphelinat, ces vieilles femmes aigries et ces filles plus ridicules les unes que les autres. Je me lève, j'attrape des vêtements que je fourre dans ma valise et je sors par la fenêtre. Heureusement, je ne suis qu'au premier étage et il n'est pas difficile de me laisser tomber jusqu'à terre. Petite, je m'étais toujours amusée à grimper dans les arbres et j'étais donc devenue très agile. Je me mis à marcher sans savoir par où aller, arpentant les rues de Sheffield à l'aveuglette. Me voilà, Calliope Ainsworth, quinze ans, à la rue. Je tire ma valise derrière moi et il se met à neiger. Je regarde discrètement l'intérieur de chaque maison, observe ces familles réunies fêter Noël. Je me sens affreusement seule, j'ai froid, faim et je suis fatiguée. Il doit être minuit passé d'une demi-heure. Je m'assieds sur un banc et attend la fin de la nuit. Devant moi, un homme passe. Il trébuche contre le trottoir et fait tomber un paquet de feuilles qu'il tenait dans ses bras. Je me précipite vers lui pour l'aider. Je ramasse ses feuilles et découvre différents croquis de dessins en tout genre. Il me regarde avec un sourire et je lui tend ses papiers. Je devais ressembler à une toxicomane avec mes lèvres mauves, les poches sous mes yeux et mes vieux gants troués. - Merci beaucoup. Tu vas où avec cette valise ? me demande-t-il en se relevant, remarquant le sac derrière moi. - Nul part, je... J'ai plus de chez moi. Il me regarde avec des yeux écarquillés. - Quoi ?! Mais... tu es si jeune. Viens, je vais te préparer une boisson chaude. Tu ne vas tout de même pas passer Noël dans cette rue. Je hausse les épaules avant de le suivre. Après tout, je n'ai rien à perdre, et ce type a l'air plutôt sympa. Arrivés dans sa maison, je découvre un endroit spacieux et très chaleureux. - Je suis rentré ! Daniel - c'est son nom - n'est donc pas seul. Un garçon d'environ dix-sept ans descend les escaliers et salue son père avant de me dévisager. - Ethan, je te présente Calliope. Elle était seule et à la rue donc je l'ai invitée à passer le réveillon avec nous, j'espère que ça ne te dérange pas. Le prénommé Ethan s'approche de moi et me regarde un moment. Il est, il faut l'avouer, à tomber par terre. Ses grands yeux bleus se plongent dans les miens et je ne peux pas m'empêcher de sourire timidement. Sourire qu'il me rend. - Pas de problème, ravi de te rencontrer. La soirée passe et je me surprends à apprécier cette famille. Je mange un délicieux repas entre deux hommes très charismatiques, dans une belle maison où il fait bien chaud, que demander de plus ? J'apprends que la mère d'Ethan est morte depuis ses cinq ans, qu'il fait partie de l'équipe de football de son lycée, que son père qui m'autorise à l'appeler Danny est dessinateur, ainsi qu'un tas d'autres informations auxquelles j'accorde un grand intérêt. Je ne parle pas beaucoup mais cela ne semble pas les déranger. Vers vingt-trois heures, Ethan me demande de l'aider à faire la vaisselle. J'accepte et attrape un essuie posé sur l'évier. - Dis Callie, comment ça se fait que t'es à la rue ? - J'ai pas trop envie d'en parler. - Après tout ce que tu sais sur moi, je pense avoir le droit d'être au courant au moins de ça. Il a raison. Je lui parle de l'accident, de l'orphelinat, des mégères, des péripatéticiennes qui me servaient de pseudo-amies. - Waw, ce que t'as vécu ça a vraiment du être difficile. Quand j'ai perdu ma mère, je me sentais affreusement seul. Je n'avais qu'une envie, c'était de mourir alors que je n'avais que cinq ans. Puis j'ai vu comme mon père était mal et j'ai voulu faire de mon mieux pour l'aider à surmonter la pente. On s'est finalement entre-aidés. On peut t'aider toi aussi, suffit d'être forte. On ne m'avait jamais parlé comme ça auparavant. Je regarde Ethan sans répondre puis fini par hocher la tête, prenant le verre mouillé qu'il me tendait. - Si tu veux on se fait un monopoly après. La soirée se termine sur une partie endiablée de monopoly. Je ris comme jamais, cela ne m'est plus arrivé depuis l'accident. Je m'amuse, je m'ouvre à ces gens, je me sens bien. Je ne veux pas les quitter. Et comme si quelqu'un avait entendu mon vœux, je suis encore là quatre ans après.
Hiver 2012 Danny m'élève comme si j'étais sa fille. Je considère cette homme comme un modèle et son fils, Ethan, est vraiment un garçon exceptionnel. Je me suis inscrite au même lycée que lui où j'ai fait des rencontres merveilleuses. J'ai connu les fêtes, les flirts, les mauvais points, le bac. En cet instant, nous sommes assis sur les canapés tous les trois près du sapin. Danny nous raconte ses aventures avec son patron et cela nous fait éclater de rire. Minuit sonne et il se penche pour tendre son cadeau à Ethan. Un lecteur mp3, celui qu'il désirait tellement. Il me tend ensuite le mien, une enveloppe. Intriguée, je l'ouvre et découvre un billet. - T'as toujours rêvé d'aller en Australie non ? Un grand sourire étire mes lèvres et je lui saute au coup. - Merci, mille merci ! - Tu vas m'étouffer, dit-il en riant. Mon cousin t'hébergera pendant cinq mois, ça te va ? - C'est parfait ! Je me détache de Daniel qui s'étire. - Je vais me coucher les enfants, je bosse moi demain. Dormez bien. Ils nous embrasse l'un après l'autre et disparaît dans le couloir. Je me tourne vers Ethan. - T'es bien silencieux. - Tu vas me manquer pendant tout ce temps. Je souris. Ethan a vingt-et-un ans aujourd'hui et il vit dans son appart mais a quand même passé noël avec nous. on se voit régulièrement et je tiens particulièrement à lui. - Ca passera vite. - Tu m'appelleras ? - Tous les jours. - Tu penseras à moi ? - Evidemment. - Callie ? En quatre ans, une grande complicité s'est crée entre nous. Je ne l'ai jamais considéré comme un frère, plutôt comme un colocataire. Il y a, entre nous, une certaine attirance qui nous a parfois mis dans d'étranges situations quand nous étions bourrés par exemple. C'est comme si il était capable de lire en moi, il est le seul à me connaître par coeur. - Oui ? - Tu m'embrasses ? Mon coeur bondit dans ma poitrine. Nous avons bu quelques verres mais pas de quoi être saouls. Sans réfléchir je pose mes mains sur ses joues et presse mes lèvres contre les siennes. Il m'attire contre lui et nous nous envoyons en l'air pour la première et dernière fois.
J'embarque deux semaines plus tard. Danny et Ethan sont sur le quai et ils me regardent avec un sourire triste accroché aux lèvres. Je les salue tous les deux par des signes de la main, debout sur le pont du bateau, mais mon regard se fige sur Ethan. Quand je le regarde, mon poul s'accélère et j'ai du mal à ne pas sourire mais en même temps j'ai peur. Peur de l'avoir perdu une fois revenue. Ce que je ne sais pas, c'est que je ne reviendrai jamais.
Sujet: Re: all i want is nothing more to ear you knocking at my door. + callie Dim 17 Nov - 12:58
(...)
Canon, parfaite, tu vas nous faire une histoire de malade comme d'hab' Fais-en une indigène (a) Bienvenue à elle, j'ai hâte de rp à nouveau avec toi!!!!
pulpsychou
PUF : Pulps. Messages : 3381 Date d'inscription : 06/05/2012 Age : 25