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Wilfried entra dans la morgue. L'ambiance était lourde. Son regard se posa sur le corps qui jonchait sur la table. Un drap blanc le recouvrait, donnant un air fantomatique à la pièce. Le médecin légiste lui demanda du regard s'il était prêt pour reconnaître la personne. Wilfried hocha la tête, puis plissa les yeux. Il devait reconnaître un corps. Celui de sa femme. Elle avait été assassiné. Elle était morte. Comme leur fille, elle aussi tué. Wilfried avait perdu ce qu'il chérissait le plus au monde, sa famille. La femme et l'enfant qu'il aimé. Tout était de sa faute, si il n'était pas devenu flic, si il aurait été un plus attentif, plus présent. Son estomac se tordit. Il avait mal. Il n'était plus rien sans elles. A quoi bon vivre ? Tout ça était de sa faute. Il avait échoué en tout pour les protéger, en tant que mari, père et flic. Elles étaient pourtant sous sa protection, c'est lui qui aurai du es sauver. Elles n'aurait pas du mourir. Le médecin légiste souleva le drap blanc, lentement et avec douceur, avec se respect que l'on doit aux morts. Il y avait ce bruit de doux frottement du drap sur le corps. C'était un son étranger à l'ambiance de la morgue. Le tout était froid, glacial, lugubre, mortel. Les yeux de Wilfried se posèrent sur le corps de la femme. Celle-ci avait la peau trop blanche, refaisant sortir ses grains de beautés, les lèvres rouges et pulpeuses, quelque mèches sombre retombant sur ses yeux fermés. On aurait pu croire que c'était une quelconque Blanche-Neige, une princesse étant tombé dans un sommeil sans rêve. Mais à voir les traits de peur et douleur sur le visage de la défunte, on voyait que la jeune femme était morte dans la souffrance, dans une agonie longue et douloureuse. Des marques de doigts violets s'étaient imprégné dans son coup, étranglé par des mains fortes et puissantes. Des mains cruelles qui avait enlevé la vie de la femme qu'il aime. Des mains qui avait voulu le punir. Et qui avait réussit. A voir les traits de la jeune femme, le cœur de Wilfried s’arrêta. C'était bien elle. Pourtant, il avait crus jusqu'au bout à se vain espoir qu'elle était toujours en vie, là quelque part. Qu'on s'était trompé, qu'elle s'était échappé, qu'elle était vivante. Il posa sa mains sur le corps froid, touchant sa joue toute douce. Ils avaient été si heureux. Mais pourquoi tout cela était arrivé ? Pourquoi ? Pourquoi ? De l'eau tomba sur les doigts de l'homme, il allait demander d’où venait l'eau, mais il le sut immédiatement. Il pleurait. Les larmes ruisselaient des ses yeux. Son âme état brisé. A quoi bon vivre désormais ? Ses doigts remontèrent sur le front de la défunte, puis redescendit sur les yeux. Elle avait de si joli yeux. Le jour ou il l'avait rencontré s'étaient ses yeux qu'il l'avait frappé, des yeux vert, le plus beau vert que le monde puisse porter. Avec il s'était enfin senti vivant, avec elle la vie valait d'être vécu. Ses doigts descendirent sur le coups de la jeune femme, lissant les marques violettes. Elle n'avait pas été seulement tuer mais aussi torturé. Ils l'avait enlevé en laissant leur fille pour morte. C'était Wilfried qu'il l'avait trouvé. Si il serait rentré une heure ou deux heure plutôt il aurait pu les sauver . Il aurait pu. Les larmes redoublèrent, tombant sur le visage de la morte. La douleur était bien trop forte. Il aurait voulu mourir avec elles, il ne pouvait pas supporter cette douleur qu'était la vie. Le regard du légiste lui fit alors comprendre que le temps était finit. Wilfried remit alors en place les quelques mèches rebelles de son amoure, puis il se baissa et embrassa délicatement le front de la défunte. Il se redressa et la contempla une nouvelle fois. Ils avait voulu le faire souffrir, ils avaient réussi, ils allaient le regretter.