➳ Carte d'identité

NOM Dallez PRÉNOM(S) Lou-Anne Caitlin SURNOM Lou ÂGE dix-sept ans. PAYS D'ORIGINE Ukraine. NATIONALITÉ Ukrainienne. PHOBIE/PEUR peur de la foudre et n'aime pas l'eau. MANIE/HABITUDE tortiller ses cheveux avec ses doigts et fronce souvent ses sourcils. ORIENTATION SEXUELLE bisexuelle, voire pansexuelle AVATAR UTILISÉ Lyndsy Fonseca ici.

➳ Personnalité

CARACTÈRE Premier adjectif pour la qualifier : mystérieuse. La brunette possède certaines difficultés à donner sa confiance aux autres ains qu'à se montrer sociable. Elle se noie facilement dans un mutisme, animé par ses pensées, ce qui la rend froide et indifférente au monde extérieur. Tout cela lui donne ce côté "incomprise" et la patience est la meilleure vertue pour réussir à la cerner. Elle a une grande sensibilité qu'elle a appris à dissimuler sous des airs impassibles.

➳ Ta vie d'avant

HISTOIRE « Mademoiselle Dallez c'est à vous. » La voix terne de la vieille femme me libéra de mes pensées qui commençaient à me déconnecter totalement de la réalité. Le rendez-vous quotidien que je supporte depuis maintenant trois ans devint une routine. Je prenais place sur la chaise devant une personne qui me demandait d'exprimer mes émotions, de mettre en évidence les maux qui me chagrinaient, etc et quand je n'avais rien à dire ; le fait de raconter ma journée lui suffisait. Aujourd'hui, je n'avais rien à dire. Ma journée n'était pas intéressante et je ne ressentais rien. J'avais même l'impression que la mort titillait mon dernier fil qui me maintenait en vie. Je n'avais plus goût de rien ; juste pensée. Devenais-je folle ? Je devrais me poser la question. Trois années après et toujours à côtoyer un psychiatre. Quinze minutes passèrent et le vaines tentatives de ma thérapeute à me faire parler commençaient à perdre leur sens. Elle m'ouvrit la porte, il me faillit quelques minutes pour réagir. « Nous avons fini pour aujourd'hui, Mademoiselle Dallez. J'espère que vous serez dans un meilleur jour lundi. À bientôt. » Comme si mon humeur de cette journée était la cause au problème. Je la laissai penser à ce qu'elle veut. Et je ne me voyais pas contredire une psy. Je lui offris le dernier mot et partis avec un simple signe de tête en guise de salutations. « Ca fait une heure que je t'attends Lou-Anne, tu as presque réussi à me rendre inquiète. Active-toi, j'ai des invités qui arrivent dans trente minutes. » Comme si c'était possible qu'une telle personne s'inquiète pour la santé de quelqu'un d'autre. Je pris le chiffon en pleine tronche. Je m'activai à faire le ménage de Madame. Je n'avais pas vraiment mon mot à dire, c'était ma gardienne et je me devais de l'écouter. Sale tante ingrate. Je finis à temps et je claquais la porte. Je loupais mes prochains rendez-vous chez la psychiatre. Je ne désirai plus rien, je ne possédai plus aucune motivation. Je me disais à quoi bon y aller pour passer quinze minutes dans un mutisme profond pendant qu'on te reluque comme si tu venais d'une autre planète. « Allez Lou, ouvre ton cadeau. » Son regard suppliant pénétrant mes yeux de glace. Je ne fus pas indifférente par ce geste et ce sourire mignon. Je regardai mon meilleur ami. « D'accord, mais j'avais pourtant dit : pas de cadeau. » Je le vis qu'il hochait les épaules comme pour dire qu'il se fichait de ce que je pourrais dire. « Attends, ce n'est pas tous les jours qu'on a dix-sept ans, t'es bientôt une petite femme. » Il réussit à m'arracher un sourire qui se faisait rare en ce moment. « C'est vrai que tu es un gros vieux toi. » Puis sans hésiter et en ayant marre de supporter le poids de son regard, je me mis à déballer son cadeau. J'y découvris deux billets à bord d'un bateau pour une croisière. « Tu n'aurais pas dû te donner autant de peines, en plus tu sais très bien que j'aime pas l'eau. » Il me fixait, mes paroles qui ne le touchaient pas. « Je sais aussi que tu voulais t'évader d'ici. Et puis, j'ai eu ces billets en promotion, ils m'ont coûté même pas cinquante pièces. » Cinquante pièces. Je me retenais de répliquer un "ça sent l'arnaque". Pour une fois, je décidai de ne pas le contredire et de positiver. J'allais enfin partir loin d'ici. En une fraction de secondes, je m'étais déjà jetée sur lui, l'étreignant fortement et glissant à son oreille : « Que ferais-je sans toi ? Je t'aime. »

➳ Sous le masque

PRÉNOM Mätleena PSEUDO (PUF) MickeyPeople. ÂGE treize ans et plusieurs mois. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM grâce à un top-site. CE QUE TU EN PENSES si je ne le trouve pas à mon goût, pourquoi m'inscriverais-je ? UNE DERNIÈRE CHOSE ? j'essaie de finir vite ici.