Sujet: She lives in a fairy tale somewhere too far for us to find ▬ Lexie Sam 21 Juil - 15:50
❝ Lexie Neil Montgomery ❞
« You're my detonator. »
➳ Carte d'identité
NOM Montgomery PRÉNOM(S) Lexie Neil SURNOM Lex', comme vous voulez. ÂGE 21 ans PAYS D'ORIGINE Amérique NATIONALITÉ Américaine - Russe PHOBIE/PEUR Mourir asphyxiée MANIE/HABITUDE Se mordre la la lèvre inférieure. ORIENTATION SEXUELLE Hétéro AVATAR UTILISÉ Hayley Williams
➳ Personnalité
CARACTÈRE Lexie est une personne très déterminée, têtue, courageuse et incrédule. Ce n'est pas une fille qu'on manipule facilement et qui suit le troupeau tel un gentil petit chien. Ce n'est pas non plus la féminité incarnée avec ses ongles parfaits qui parle pour rien et qui sourit sans cesse. Lexie, c'est plutôt la fille obstinée et impatiente légèrement rebelle sur les bords. Elle peut se montrer amicale et même drôle comme garce et manipulatrice. Elle a un véritable caractère de cochon et s'emballe très vite mais, n'étant pas rancunière, elle pardonne rapidement. Une chose est sûre, l'entêtée n'est pas du genre à se laisser marcher dessus. Elle est rarement à cours de mots quand il s'agit de défendre sa personne ou même quelqu'un d'autre. Malgré ce coté farouche, Lexie est une fille et comme toute fille elle garde en elle une part de sensibilité et de romantisme.
➳ Ta vie d'avant
HISTOIREChaque personne qu'on aime est une personne qu'on autorise à nous détruire.
Il y avait du sang sur le pare-brise. Je n'osais même pas regarder à coté de moi, craignant de voir son cadavre avec les yeux grands ouverts, me regardant comme pour dire que c'était ma faute. La ceinture me coinçait. J'avais mal à la tête et je tremblais, mais je ne bougeais pas. Je fixais les éclats de verre qui étaient rentrés dans ma peau. Les sirènes des ambulances commencèrent. Elle ne devaient plus être très loin. Je me suis alors mise à crier de toutes mes forces et à tenter d'ouvrir la portière bloquée.
La veille. Je n'ai jamais eu de père. Je n'ai jamais su ce que cela faisait de dire bonjour le matin à un homme assis dans le canapé et de se piquer à sa barbe de deux jours, ni me suis faite soulevée dans les airs après avoir reçu de beaux résultats à l'école. J'ai toujours vécu avec ma mère, une femme seule et froide comme la glace qui souffrait de la disparition de son unique amour suite à ma naissance. Un soir, alors que nous dinions dans le plus grand silence, je lui ai demandé : Maman, tu es fâchée contre moi ? Elle a quitté la table avant me lancer un regard noir. Tu es le souvenir qu'il me reste de lui dont je n'arrive pas à me débarrasser. Ce jour là j'avais huit ans. Ce n'était pas encore l'âge durant lequel on se rebellait pour des paroles blessantes. Je savais qu'elle souffrait depuis que mon géniteur n'était plus là, c'était pour cela que je ne lui demandais jamais rien. Ni poupée, ni argent de poche. Jusqu'à ce fameux jour. J'étais seule dans la cour de récréation à attendre que maman vienne me chercher et à coté de moi une fille de mon âge sautait dans les bras d'un homme. On va à la danse Papa, hein ? Je veux te montrer mon grand écart ! Je ne savais pas ce qu'était un grand écart précisément mais je m'étais rendue compte de quelque chose. Chaque enfant avait une passion, quelque chose à quoi se raccrocher. Moi aussi je voulais pouvoir impressionner maman de mes talents. C'est pour cela que, une fois rentrées à la maison, je pris mon courage à deux mains pour lui en parler. Maman, je voudrais prendre des cours de piano. C'était la première fois que je lui demandais quelque chose. Ca a suffit pour la mettre dans une colère noire. Pour quoi faire ? Nous ruiner ? Tu nous crois pas qu'on a assez de problèmes comme ça ? - Mais maman ... La gifle parti si vite que je n'ai même pas eu le temps de la voir venir. Elle m'a prit par le poignet et m'a entraînée jusqu'à la voiture. Tu vas aller chez Tante Abby pour apprendre à mieux te comporter petite insolente. Ma tante était une femme cruelle, sans coeur, qui éduquait ses propres enfants comme des chiens sauvages. Mais je ne pouvais contester un ordre de ma mère. Je suis montée dans la voiture et ma mère a fait de même. Elle a démarré et la voiture s'est engagée sur la route à grande vitesse. Ses doigts étaient crispés sur le volant. Je n'aurais jamais du oser imaginer que je pouvais avoir quelque chose de spécial, cette femme m'aurait enlevé mon rêve quoi qu'il soit. Maman, excuse-moi. Mais j'ai envie, vraiment envie d'avoir un talent particulier. Je veux être comme Tina qui sait monter à cheval, pouvoir me vanter près de mes amies, et que... - Lexie, tais-toi ! Tu m'énerves ! En fait, maman n'était pas en colère contre moi parce que je lui avais demandé des cours de piano. Elle attendait une raison pour pouvoir me mettre à la porte. Sa minute d'inattention réussit à lui faire changer de bande et mes cris d'avertissement ne furent pas suffisant. Nous foncions déjà droit sur un camion.
Par chance, je n'ai rien eu à part un bras cassé et quelques points de suture au visage. Ma mère par contre eu beaucoup moins de chance. Elle resta trois mois dans le coma. Trois mois durant lesquels j'allais seule à l'école pour revenir le soir à l’hôpital, mangeait à la cafétéria et dormait dans le divan de la chambre de ma mère. Quand elle fut en état de sortir, elle était comme morte de l'intérieur. Elle avait perdu l'usage de sa voix, ses jambes étaient paralysées et son regard était vide. J'avais huit ans, et au lieu de me faire éduquer par ma mère c'était moi qui devait m'occuper d'elle. Durant plus de dix ans je du la nourrir, la laver, lui mettre son pyjama, la coucher. Je refusais de demander de l'aide car je tenais à m'occuper personnellement de ma mère. Un soir en rentrant du lycée, alors que je passais la porte de chez moi en m'attendant à ce que maman soit là où je l'avais laissée, c'est-à-dire devant la télévision, je ne la vis pas. J'entendais un plic-ploc venant de la cuisine. Maman, apprend à fermer le robinet quand tu te sers un verre d'eau. ai-je soupiré en me dirigeant vers la cuisine. Ce que j'ai vu m'a fait lâcher mon sac. Ma mère, assise dans son fauteuil roulant. Ce n'était pas l'eau qui coulait dans le robinet que j'avais entendu, mais son sang qui tombait sur le carrelage. Elle s'était ouvert le bras et avait perdu connaissance.
À l’hôpital, alors que ma mère était toujours inconsciente sur son lit, un homme entra dans la pièce. Je ne le connaissais pas. Je pense que vous vous êtes trompé de chambre. lui ai-je dit, ma main serrant celle de maman. Lexie ? J'ai froncé les sourcils. D'où connaissait-il mon nom ? C'est moi, David. Je suis ton père. Je suis restée un long moment immobile. D'abord, je pensais qu'il mentait. Mais à voir son regard désolé et l'énorme bouquet de fleur qu'il tenait, je me suis dit qu'il ne pouvait qu'être sincère. Je me suis emportée. Et c'est maintenant que tu viens ? Après dix-huit ans, alors que ma mère est presque morte ! Il a tenté de s'expliquer mais je suis partie. J'avais besoin de prendre l'air. Je n'en pouvais plus. De ma mère, de cet homme qui prétendait de mon père. Je suis allée chez une amie qui a acceptée de me loger. J'y suis restée trois ans jusqu'à trouver entre ses papiers destinés à la poubelle une brochure pour une croisière. Vous connaissez la suite ...
➳ Sous le masque
PRÉNOM So. PSEUDO (PUF) Sofia ÂGE 14 COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM Grâce à Chinook sur HT. CE QUE TU EN PENSES Ce forum est une pure merveille. UNE DERNIÈRE CHOSE ? Depuis le temps que je la veux ma Hayley.