NOM Davis. PRÉNOM(S) Maxence. (Romain) SURNOM Aucun. ÂGE Dix-neuf ans. PAYS D'ORIGINE San Diego. NATIONALITÉ Américain. PHOBIE/PEUR Peur des insectes. MANIE/HABITUDE Aucune, mise à part le fait qu'il touche sans cesse ses cheveux. ORIENTATION SEXUELLE Jétéro. AVATAR UTILISÉ Logan Lerman.
➳ Personnalité
CARACTÈRE Je crois que vous avez compris, pas besoin de faire un dessin ni de grand discours. Je suis un mec complètement coincé, un peu geek et surtout emmerdeur. Oh oui, pour saouler les autres, y'a pas plus pro que moi. Aussi, pourquoi tout le monde croit que je suis 'différent'? Je n'ai rien de bizarre ni de spécifique, je suis gentil, loyal, drôle... Ok, ok, je suis le genre de bad boy réservé qui ne montre jamais, sauf exception, ses sentiments. J'aime bien faire la fête et boire, je pense que, comme l'alcool, l'amour est comme une drogue. On l'utilise une fois, puis on ne peu plus s'en passer, et on tombe peu à peu dans une espèce de gouffre noir et très profond.
➳ Ta vie d'avant
HISTOIRE Je suis un mauvais narrateur, j'ai commencé par cette histoire parce que c'était important. Enfin, c'est ce que je crois. Je pourrais vous raconter mon enfance, mais elle n'a rien d'exceptionnelle, toute ma vie n'a rien d'exceptionnelle. Si je vous ai raconté ça, c'est parce qu'en quelque sorte c'est fondateur. C'est mon drame fondateur, comme batman avec la mort de ses parents. Tout ça c'est passé durant un été, j'ai eu l'impression de vivre une vie entière pendant ces deux mois. C'était la plus belle sensation du monde et la plus douloureuse aussi, mais si vous me demandiez : tu veux recommencer ? Je répondrais oui, sans hésiter. Je rentrais en terminale, ma sœur et moi, nous étions un peu en froid à l'époque. Elle faisait partie des populaires, moi des nerds, ça pouvait pas coller. J'ai toujours été surpris de voir à quel point un lycée pouvait être la reproduction exacte d'une société à petite échelle. Un microcosme anarchique et immature qui reproduit maladroitement les codes de la société plus vaste dont il s'inspire ; mais je m'égare encore. Recentrons-nous sur ces quatre adolescents, je suis l'un d'entre eux. Les trois autres sont des amis, des intellos comme moi. « Dire que c'est ta sœur et elle laisse faire ». J'avais eu à faire avec les nouveaux amis de Blueberry, autant qu'ils étaient très étonnés, eux aussi, que je sois le frère de Blueberry Davis. « C'est la crise d'adolescence, je suppose ». Crise d'adolescence ou pas, j'avais du mal à excuser son comportement sans avoir l'impression de me justifier. « On est adolescent aussi et on est pas aussi immature ». Je souris doucement, pas aussi immatures, hein ? « Bien sûr que si, on a des discussions sur l'utilité des sabre-lasers et pourquoi l'étoile noire ne pouvait pas voler, et quand on nous demande si on parle une langue étrangère, on répond tous en cœur : le klingon ». J'avais raison, bien sûr. Mais cette réalité était dure à accepter pour eux : nous étions, nous aussi, des adolescents aussi matures que ceux qui nous martyrisaient. Nous étions peut être un peu plus intelligent et certainement plus cultivé, mais nous étions des grands gamins. La seule différence entre eux et nous, c'est qu'il parlait du NASCAR ou du dernier match de base-ball qu'ils avaient vu, tandis qu'on parlait des incohérences dans l'épisode 100 de star trek. Je savais que ça irait mieux, je savais que ma sœur valait mieux que ça. J'avais raison, le jour où ses amis s'en sont pris à moi, ça a fait tilt et elle est revenue à la raison. Je pense qu'elle l'a toujours su, mais elle voulait s'intégrer, tout le monde a envie de s'intégrer ; c'est ça le lycée. Après le lycée, mes parents m'avaient demandé ce que je voulais faire. J'étais un peu pris de court par leur question. Quand vous êtes au lycée, vous avez l'impression que ça durera éternellement, que toute votre vie vous réchaufferez les chaises des salles de classe. Une vie comme ça qui n'en voudrait pas. Dans un sens, l'université ce n'est pas un pas en avant dans le monde des adultes, c'est un bon moyen de stagner dans une extension du lycée. C'est pour ça que je me suis lancé là-dedans, pour continuer l'expérience. Prenez les mêmes et recommencez, les mêmes cercles, les mêmes exclusions, les mêmes joies, les mêmes fêtes. C'est comme ça que je me suis retrouvé à courir dans cette rue, les bras chargés de bouquins qui m'empêchaient de voir ce qui arrivait devant moi. Je rencontrais un obstacle invisible et je me retrouvais assis sur le trottoir. C'était plutôt drôle en y réfléchissant : une minute avant je marchais, la minute d'après j'étais assis sur un trottoir chaud de San Diego étonné par ma propre condition. L'obstacle était une fille, ses longs cheveux bruns lui tombaient sur le visage ; elle avait l'air aussi étonné que moi de se retrouver par terre. [b]« Je... Je.. je suis désolé, je vous ai pas vu avec mes bouquins, c'est le problème quand on est petit »[:b]. Pourquoi j'avais dit ça. Impossible de le savoir. Elle avait ramené ses cheveux en arrière, dégageant son visage. J'étais soufflé, elle avait cette sorte d'aura, cette beauté immatérielle. Ce n'était pas une beauté purement physique, ça allait au-delà. Dans un sens, elle me la rappelait, elle. Elle m'adressa un petit sourire presque tendre et un peu amusé à la fois. Je ne pris même pas la peine de ramasser mes bouquins, je m'étais relevé et je m'étais mis à courir. J'aurais pu rester, j'aurais pu lui dire que je la trouvais belle, mais je n'avais pas fait preuve d'une éloquence digne des auteurs que j'admirais.
Being your slave, what should I do but tend Upon the hours and times of your desire?
Voilà ce que j'aurais du lui dire. Emprunter les mots de Shakespeare pour lui dire ce que j'avais vu en elle à ce moment-là. Ou peut être que je suis trop romantique, trop sensible ; trop con aussi. Je voulais changé d'air, partir loin. En rentant, je trouva un papier d'une douceur incroyable ; une croisière ... Je n'aurais pas du y aller, jamais.
➳ Sous le masque
PRÉNOM Astrid, nom de chiotte. PSEUDO (PUF) bludy. ÂGE Quatorze-ans. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM Grâce à une pub. CE QUE TU EN PENSES Il gère. UNE DERNIÈRE CHOSE ? Je finis vite.