t'essayes de plus penser à rien. mais plus t'essayes, plus tu penses, et tu penses à elle, à lui, à eux, et ça te tue. votre amour, enfin ton amour, il est inconditionnel, infini, destructeur, fort, puissant, dingue, passionné, sauvage, brulant, foudroyant, et t'en passes. tu l'aimes à en crever, et tu peux pas faire sans elle. ton coeur pleure, comme tes yeux, t'as besoin d'elle, tu l'aimes trop. Trop, c'est bien le mot. mais tu l'aimes tant, que tu t'en fous. tu te fous de tout, de ce qu'elle a fait, même si tu la hais en même temps. en ce moment, une seule chose te donne envie. elle, son sourire, sa voix chaude, et douce, ses baisers, ses petits yeux, ses cheveux doux comme de la soie, ses petits bras qui entourent ta taille. bref, holly, et c'est tout. tu penses à tout ça, en étant en haut de cet observatoire, sans te rendre compte que t'es au bord de la passerelle. à avancer un pieds devant l'autre sans faire gaffe au vide qui te menace à chaque coup de vent. et puis merde. tu t'en fous.

Holly est complètement paniquée. Elle se retrouve ici, sur cette île, et en plus elle a perdu Ezesias alors qu'elle sait très bien qu'il ne doit pas se trouver bien loin. En pensant à cela, elle est à nouveau prise d'une soudaine crise de panique. Et si elle ne le retrouve plus jamais ? Et si il s'était noyé, ou bien écraser contre des rochers, ou pire encore ? Elle ne peut imaginer continuer à vivre sans lui, il est devenu bien trop important à ses yeux. La jeune Holly marche dans une sorte d'observatoire, un endroit gigantesque. Elle a le regard perdu mais un bruit de pas lui fait relever les yeux. Là, devant elle, elle le reconnait, marchant sur une passerelle qui ne semble pas des plus solides. « Eze... » Son appel n'est qu'un souffle, un murmure, sa voix est brisée par le choc de le retrouver vivant. Elle a envie de courir jusqu'à lui mais deux choses l'en empêchent : cette passerelle et la raison pour laquelle il est parti, ce pourquoi ils se retrouvent tous les deux ici à présent.

tombera, tombera pas? un sourire fané étire tes lèvres. nouveau pas. tombera, tombera pas? un sanglot s'empare de ta poitrine. et tu fais un nouveau pas. soudain, un murmure. sa voix. cette île doit te rendre dingue, fou, cinglé. elle n'est pas là, ce n'est pas sa voix, pas possible. tu t'arrêtes, et passes tes mains dans tes cheveux d'ébène, finissant par tirer tes mèches, comme toujours quand tu es au bout du rouleau. coup de vent. tombera, tombera pas. et soudain, tu dois t'accrocher à la rambarde pour rester sur cette passerelle. crétin. et c'est la que tu la vois. tu rêves? tu ne sais pas, tu ne sais plus. holly, c'est bel et bien là. mais tu restes figé, comme une biche dans les feus d'une voiture. elle t'a vu, tu l'as vu, mais aucun de vous ne bouge. t'as peur, tu sais pas si tu veux la voir, lui parler. tu veux pas encore affronter ses mots, ses excuses, et peut-être, surement ses adieux. ton corps tremble à cause de l'adrénaline, et soudain, tu laches la rambarde, sans raison. t'es qu'un con, tu le sais. mais tu kiffes, t'es comme ça. d'un coup, tu redeviens comme t'étais avant elle, mû par cette peur qui te tiraille les entrailles, la peur de la perdre à jamais. parce que tu sais, que t'y survivrais pas.

Holly est pétrifiée par la peur, si cet abruti tombe elle s'en voudrait toute sa vie. Elle fait un pas mais n'ose pas s'aventurer sur la passerelle par crainte de perdre l'équilibre et de sombrer. Ses yeux noisettes brillent, humidifiés par des larmes qu'elle tente tant bien que mal de retenir. Elle ne peut pas pleurer, pas maintenant en tout cas. « Reviens ici abruti ou c'est moi qui viens te chercher. » articula-t-elle tant bien que mal. Un sanglot l'empêche d'en dire plus. Une de ses mains agrippe la rambarde, tremblante. En cet instant, elle a tellement de choses à lui dire, des mots qui se bousculent dans sa tête depuis qu'il est parti, des mots qui lui restent en travers de la gorge.

tu fais pas gaffe, tu joues au con, et elle est là, le regard pétrifié sur toi. tu te doutes des larmes qui s'amassent dans ses yeux aux couleurs si chaudes, et rien que penser à ça, tu te sens stupide. tu peux pas lui faire du mal, tu veux pas. une menace passe la barrière de ces lèvres que tu as tant de fois embrassé. tu secoues la tête, comme un gamin capricieux. « pourquoi je viendrais hein?... » tu parles d'une voix claire, mais déchirée, un sanglot se perd dans ta poitrine, parce que t'es un mec, t'as un putain d'ego, et il n'est pas question qu'elle te voie pleurer. elle s’agrippe à la rambarde, ce qui te fout les jetons. et si elle avançait? elle serait stupide de le faire. tu cherches son regard, et plonges tes pupilles dans les siennes. « holly, tu viens pas ici. tu restes là. » voix forte, et phrase énoncée comme un ordre, pourtant pas méchamment. pourquoi? parce que tu la surprotèges. t'as peur qu'elle tombe par ta faute, tu veux la garder avec toi, à tout jamais.

Elle le connait trop bien, elle sait qu'il est capable de faire les pires bêtises. Sa question lui fait l'effet d'un coup dans l'estomac. Pourquoi ? Parce qu'elle l'aime merde, parce que sans lui elle ne survivrait pas une minute de plus ici. Ni où que ce soit d'ailleurs. Holly entre-ouvre les lèvres pour lui répondre mais aucun son ne sort, juste sa respiration saccadée qu'elle a du mal à contrôler. Elle n'a qu'une envie, courir jusqu'à lui et se perdre dans ses bras, sentir sa main caresser ses cheveux, son souffle sur sa peau, entendre les battements de son coeur, mais en attendant elle se sent plus seule que jamais. « T'as pas à me dire ce que j'ai à faire... » bredouille la jeune fille en posant un pied hésitant sur la passerelle. Elle va le ramener sur terre, même si elle doit user de sa force. Elle ne peut rester là, immobile, sans réagir. C'est trop dur pour elle, elle a besoin de sa proximité.

elle ne répond rien. « c'est bien ce que je pensais jude. » dis-tu sur un ton sec. jude, pas holly. tu n'utilises que rarement son second prénom, juste quand tu veux prendre de la distance. le vent souffle, mais tu t'en fous, tes yeux dérivent de ceux de celle que tu aimes, et tu lèves les bras comme un oiseau étend ses ailes. Tes yeux se ferment, et tu soupires. Un mouvement, un bruit te fait ouvrir les yeux. Elle se tient, et elle s'avance. Ton regard dur se pose sur elle.« fait pas la conne, reste là. » ta voix se fait implorante.« s'il te plait, fait pas la conne. » ton bras se tend vers elle, comme pour la stopper. Un noeud se forme dans ton estomac. De la peur. A l'état pur, brutal. Elle te cloue sur place, rien que parce que tu vois celle que tu aimes avancer sur un truc pas stable, vers toi.

L'entendre prononcer son deuxième prénom lui fait mal, elle n'a plus l'habitude. Il était tellement gentil avec elle, tellement affectueux, il a suffit d'une seconde pour que ce lien qui s'était crée entre eux soit détruit. Non, elle refuse. Elle ne veut pas le perdre pour des bêtises, pour un malentendu. Holly fait un deuxième pas, puis un troisième. Elle ne l'écoute pas et pose sur lui un regard suppliant. « Je dois vraiment te parler Ezesias. » Elle sert très fort la rambarde tout en continuant d'avancer d'un pas lent. Sa lèvre tremble, tout comme le reste de son corps. « S'il te plaît, reviens. » Holly tend la main dans sa direction dans l'espoir qu'il la prenne, ou au moins l'effleure pour qu'elle puisse à nouveau sentir le contact de sa peau contre la sienne.

tu sais que ça lui fait mal. plus d'holly, de ma chérie, mon amour, ma belle, non jude. tu ne veux pas la blesser, et pourtant en ce moment, tu ne peux t'en empêcher. elle t'a fait mal, trop mal pour que tu la laisses s'en sortir comme ça. mais au fond, tu la pardonnes, et tu t'en veux. tu lèves les yeux, et elle ne prête pas attention à tes mots, à tes mises en garde, elle s'avance, un pas, puis deux, puis trois,... ta gorge s'assèche, tu sais pas ce qu'il va se passer. un coup de vent, et elle, toi ou vous deux tombez. « holly, arrête toi, et tiens toi. »tu ne prêtes pas attention à sa demande. elle veut te parler? de quoi hein... ! elle te regarde, implorante, et ça te déchire. sa main se tend vers toi. que faire?... tu te questionnes longuement, sans un mouvement. le vent se fait de plus en plus persistant, et la peur te noue les entrailles. « retourne sur le sol, et je te rejoins. » un compromis pour la garder saine et sauve. mais ce n'est pas pour autant que tu prends sa main.

Holly laisse retomber le bras qu'elle lui tend le long de son corps d'un geste las. Si seulement il savait, il comprendrait. Lentement, la jeune fille baisse les yeux et regarde sa main posée sur la rambarde d'un air absent. « J'ai jamais voulu te faire de mal Eze... » souffle-t-elle sans bouger. Elle finit par reculer pas à pas, glissant au passage une de ses mèches dorées derrière son oreille. Plus que quelques centimètres et elle sera à nouveau sur la terre ferme. Si elle n'arrive pas à tout expliquer là, maintenant, c'est parce que tout est complètement chamboulé dans son esprit. C'est la première fois qu'elle a à se justifier devant un mec, la première fois aussi qu'elle ressent vraiment quelque chose pour quelqu'un. « D'accord, » soupire Holly en continuant de reculer. Mais au dernier moment, alors qu'elle allait enfin quitter cette passerelle, son pied glisse dans le vide. « Merde ! »

elle t'écoute, et recule lentement, ce qui te rassure au fur et à mesure de sa progression, et de son approche vers le sol. sa voix murmure quelques mots que tu entends sans soucis. « c'est quelque peu raté holly. »chuchotes-tu d'une voix blessée, comme ton coeur. ce n'est pas gentil comme phrase, mais son acte t'a réellement blessé. elle ne se rend pas compte d'à quel point tu l'aimes. enfin, c'est ce que tu penses. tes yeux sont rivés sur elle, tu l'observes attentivement, prenant garde à ce qu'elle ne tombe pas. elle recule, acceptant ton deal. soudain, les choses dérapent, et tout part, hors de contrôle. tu te jettes sur celle que tu aimes, criant son prénom, ton coeur serré comme dans un étau. tu attrapes son corps que tu presses contre le tien de toutes tes formes, et tu t’agrippes à la rambarde, le souffle court. cette proximité te fait du mal et du bien à la fois. une seule envie te vient à l'esprit, poser tes lèvres contre les siennes, mais tu résistes. tu baisses les yeux sur elle, étonné que vous soyez encore en vie, et sur cette putain de passerelle.

La première chose à laquelle elle pense est le fait qu'elle va mourir sans lui avoir raconté tout, sans lui avoir répété une énième fois qu'elle l'aime, mourir avec tout ce poids sur les épaules. Holly ferme les yeux et attend l'impacte, sauf que celle-ci ne vient pas. Elle sent le corps d'Eze contre le sien et lorsqu'elle ouvrit les yeux, la vue de son visage si proche suffit à déclencher en elle une avalanche de sentiments. De la peur, de l'angoisse, de la joie, de la tristesse, mais surtout énormément d'amour. Elle l'aime, follement. Elle reste un moment à le regarder, sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration devenue plus rapide, puis glisse sa main sur son torse. Il est largement temps. « C'est lui qui m'a embrassée, j'ai été la première surprise. Je l'ai rejeté immédiatement parce que c'est toi que j'aime Eze. » Holly se pince les lèvres. Elle a peur qu'il ne la croie pas, pourtant elle ne fait que dire la vérité. « C'est toi, et ça l'a toujours été... » Sa respiration est saccadée, elle n'arrive pas à parler plus à cause de la boule qui lui coince la gorge.

tu attends la chute, l'impact avec le sol, la douleur, la mort, mais rien de tout cela ne se passe. vous restez sur la passerelle, serré l'un contre l'autre. tu viens de lui sauver la vie, et pourtant, tu es mortifié par la peur. tu la serres encore plus contre toi, le coeur battant à tout rompre. elle est si proche. si belle. si elle. sa main glisse sur ton torse, et ce simple contact t'electrifie. puis elle parle, elle te raconte les choses que tu as vu, sous un jour différent. tu le savais qu'elle t'avait pas trompé, que c'était lui, c'aurait pas été possible autrement! tu souffles, soulagé. mais ce n'est pas pour autant que tu poses tes lèvres contre les siennes. t'as besoin de plus que ces mots jetés comme ça. t'as envie d'avoir la preuve de ça. qu'elle ferait l'impossible, comme toi tu le ferais pour elle. mais tu ne te vois pas le lui demander. « comment en être sûr lily? » chuchotes-tu, le coeur serré. sa réponse, tout dépendra de sa réponse en réalité. ta main, tu ne peux l'empêcher de glisser sur la joue de la demoiselle, effleurant sa douce peau, comme avant.

Elle se rend soudainement compte qu'elle n'aurait peut-être pas du en parler, du moins pas maintenant. Mais elle ne tenait plus, elle ne veut pas risquer de perdre cet être si cher à ses yeux. Le contact de ses doigts contre sa joue fait frissonner Holly de plaisir. Cela faisait bien trop longtemps à son goût qu'il ne s'était plus montré comme ça. « Je ne me serais jamais ouverte comme je l'ai fait si je n'étais pas éperdument amoureuse de toi. Tu représentes tellement pour moi Eze, te perdre reviendrait à m'arracher le coeur. Ce n'est peut-être pas très charmant dit comme ça mais c'est pourtant la vérité, je ne pourrai jamais survivre sans ta présence à mes cotés. » Elle inspire profondément pour ne pas se mettre à pleurer comme une madeleine dans ses bras.

tu la serre entre tes bras forts, contre ta poitrine, et son parfum ambaume l'air. rien qu'à la sentir près de toi, tu frissonnes. bon sang, elle te manque vraiment, mais pas comme un ami nous manque quand il part en vacances, non, comme un manque, un réel manque, avec les frissons, les crises de nerfs, et tout le tralala qui va avec. elle, c'est devenu un peu ta drogue, ton moyen de rester toi, ta bouée de sauvetage, ta holly. tu l'écoutes, bouffant ses paroles, qui te font du bien. mais t'as peur. tu la connais, elle est pas du style à te mentir, pas du tout, mais t'as cette peur ancrée dans ton coeur, la peur qu'elle te laisse. « holly... » tu souffles son prénom, et baisses tes yeux clairs. tu sais pas quoi dire, tu es perdu. ton coeur te crie de la serrer contre toi, de l'embrasser, et de lui pardonner, alors que ta tête, elle, n'est pas de son avis. elle te dit qu'elle refera peut-être une chose pareille, que t'es pas à l'abri. mais pour cette fois, ton coeur gagne. tu secoues la tête, envoyant toutes ses idées noires au placard à jamais. tu enfouis ta tête dans sa nuque, et y déposes un baiser timide, doux, avant de la serrer un peu plus contre toi, sans un mot.

Enfin, elle retrouve petit à petit son Eze qu'elle aime tant. En sentant ses lèvres se poser sur son coup, Holly ne peut s'empêcher d'en frissonner de plaisir et automatiquement elle s'agrippe à lui comme si il risquait de s'envoler à tout moment. Elle glisse ses bras autour de sa nuque en enfouissant son visage dans le creux de son épaule et reste ainsi sans bouger pendant quelques secondes, profitant de ce moment, inspirant son odeur plus qu’enivrante. Elle a envie de lui dire qu'elle l'aime encore et encore pour qu'il puisse en être certain mais aucun son ne sort de sa gorge. Doucement, elle fait glisser ses mains sur ses épaules et s'écarte légèrement afin de pouvoir plonger son regard dans celui du jeune homme. La vue de ses beaux yeux bleus suffisent à faire fondre Holly et à accélérer les battements de son coeur.

tes lèvres retrouvent son cou, sa peau que tu aimes tant, et que tu ne peux t'empêcher d'embrasser doucement, encore et encore. tu sens qu'elle s'agrippe à toi un peu plus fort, et tu la serres d'avantage contre toi. là, tu es bien, tu es déconnecté, tu as momentanément oublié ce qu'il s'était passé. et cela rien qu'en étant près d'elle, dans ses bras, en la serrant contre ton coeur, comme avant quand tout était simple et parfait. soudain, ses mains bougent, et se placent sur tes épaules pour te repousser. non, juste t'éloigner, afin que ses sublimes yeux s'enfoncent dans les tiens. tu la regardes avec amour, délicatesse, et ton coeur se gorge d'amour devant ses yeux couleur chocolat chaud. tu ouvres la bouche, mais tu ne sais pas quoi dire, alors tu la refermes, et attends, sans la lâcher de ton regard d'eau.

Holly reste un moment hésitante, craignant qu'il ne se ressaisisse tout d'un coup et qu'il la repousse. Sans détacher son regard du sien, un fin sourire étire ses lèvres et elle commence à faire des allers-retours le long du coup d'Eze du bout de ses doigts. Le silence n'est pas dérangeant, au contraire, il calme les tensions qu'il y avait encore entre eux il y a quelques minutes. Lentement, son regard quitte ses yeux pour glisser jusqu'à ses lèvres. Elle rapproche son visage du sien, centimètre par centimètre, craignant sa réaction. Elle peut à présent sentir son souffle tant la distance les séparant est réduite.

elle est là, près de toi, si près de toi. tu aimes cette proximité, et en ce moment, tu l'apprécies d'autant plus que tu croyais la perdre pour toujours. tu profites de cette étreinte, sans un mot. puis tu profites de ses yeux, ses magnifiques yeux qui t'ont fait fondre il y a bien longtemps maintenant. Et soudain, son beau visage s'approche, et encore, et encore, et toi tu restes là comme un con, sans bouger. vos souffles se mêlent, mais une pensée t'entrave. ses lèvres ont touché celles de son ex. et ça t'empêche de faire ce que tu meures d'envie de faire, l'embrasser, avec amour et passion, et oublier cet épisode affreux. mais tu restes là, à la regarder avec des yeux de poisson, et un regard hagard.

Elle prend ça pour un refus, et, soudainement, tous ses espoirs que leur relation redevienne comme avant s'évaporent en un rien de temps. Frustrée, Holly le repousse et se relève d'un bond. « C'est quoi le problème ? C'est pas ma faute si l'autre con m'a embrassée, je me suis ouverte à toi là et toi tu ... tu réagis pas. Tu sais pas ce que ça représente pour moi de délivrer ce que j'ai sur le coeur à quelqu'un ? » Elle croise les bras contre sa poitrine, les yeux larmoyants à cause de la colère. « Ca me demande beaucoup Eze, t'es le seul avec qui j'ai jamais été comme ça et tu te rends même pas compte de tous les efforts que j'ai fait pour toi. Tu veux vraiment tout foutre en l'air pour un malentendu ?! » Elle dévie le regard, n'osant plus l'affronter. Elle est à bout de force et laisse ses bras retomber le long de son corps.

d'un bond, elle se dégage, elle te repousse. et toi, tu restes là sans rien comprendre, la bouche en O. tu comprends pas trop pourquoi elle réagit si vivement. puis elle se met à te parler, et tu ne peux t'empêcher de baisser les yeux. Tout les deux, vous êtes pareils question sentimentale. Mal à avouer les sentiments, à les assumer, à aimer et donner sa confiance totalement. Et vous vous êtes trouvés. Tu sais donc bien le mal qu'elle a à s'ouvrir ainsi. Soudain, tu apperçois des larmes dans ses yeux, et ton coeur se pince, et tes yeux piquent. tu t'approches d'un pas vers elle et tends les bras, sans pourtant oser la toucher. et elle poursuit, les bras contre sa poitrine. ses mots te font mal, comme la lame d'un couteau dans ton coeur. « je veux pas tout foutre en l'air, tu le sais bien! putain, holly, je t'aime comme jamais, je ferais tout, t'entend? TOUT pour toi. S'il le faut, je sauterais de cette putain de passerelle pour toi, je décrocherais la lune, je chercherais à partir d'ici, à... à.. » tu poursuis pas, et t'avances, emprisonnant son beau visage entre tes mains, et tu poses ensuite tes lèvres avec une douceur incroyable sur les siennes. qu'il aille se faire foutre ce jackson! c'est ta holly, ton amour, ta chérie, la tienne! et c'est pas parce qu'il l'a embrassé que ça change quelque chose.