Elle était en territoire ennemi nan ? C'est justement ce qu'elle cherchait. Du bout des doigts elle touchait les pétales rouges.

Artémis était assise sur le sol, fatiguée par sa journée.

Camille ne l'a vit pas et se prit les pieds dedans.

Artémis se retrouva couchée par terre sans n'avoir trop compris ce qui s'était passé. Elle se releva et aperçut une jeune femme un peu plus loin. « T'aurais pas pu faire attention où tu marchais ? »

Camille se retrouva au sol, elle sentit une douleur aux genoux. Elle se releva doucement, de peur de sentir une autre douleur. Elle resta assise et regardait l'état de ses genoux, elle les frotta pour adoucir la douleur. Elle n'avait pas entendu la jeune fille et se tourna vers elle inquiète :

« Vous n'avez mal nul part ? Je suis vraiment désolé, j'étais ... Dans la lune »

Dit-elle avec un petit sourire gêné.

La jeune femme de releva à son tour mais avait l'air de souffrir du genou. Artémis s'en voulait de lui avoir parlé si méchamment. Mais heureusement, celle ci n'avait pas entendu des reproches. « C'est bon moi ça va merci. Et vous ? »

Camille sourit en apprenant que ça allait pour l'inconnue, à sa question elle reposa son regard sur son genou. En le touchant elle grimaça :

« Oh non, une petite douleur mais ça va, merci »

Elle sourit à nouveau en se frottant une dernière fois le genou.

Artémis fut malgré tout soulagée que l'inconnue n' ai rien qu'une petite égratignure. Elle sourit avant de dire : « Moi c'est Artémis. »

Camille sourit à son tour et répondit en fixant Artémis :

« Et moi Camille, enchantée »

Elle sourit, ravie que cela se passe plutôt dans de bonnes conditions. « Tu es arrivée lundi c'est ça ? »

Camille se mit en tailleur et prit une herbe avec laquelle elle s'amusa avec ses doigts :

« Oui, Lundi, mais j'ai l'impression que ça fait déjà des semaines »

Dit-elle en souriant :

« Et toi ? »

Artémis s'assit à ses côtés avant de lui répondre : « Ca va faire un mois Il faut dire que les jours passent tellement lentement... » Elle soupira. Certes, certains jours passaient plus vite que d'autres mais en général les journées étaient interminables et épuisantes.

« Un mois ? Tant que ça ? »

Ca lui fit repenser à Maxime qui était là depuis pas mal de temps aussi :

« Tu t'ennuies c'est pour ça ? »

C'est vrai qu'au bout d'un moment on doit s'ennuyer, c'est ce que redoute le plus Camille.

Artémis nia d'un signe de tête. « Non pas vraiment mais c'est surtout que c'est super fatiguant. » Elle soupira. En même temps elle allait encore devoir reste longtemps sur l'île, il fallait bien qu'elle s'y fasse.

Camille hocha la tête. Etre sur cette île ne l'avait pas tant traumatisé, le plus difficile c'était sans doute de perdre ses proches :

« Pourquoi fatiguant ? Parce qu'il faut survivre tous les temps ? »

Artémis acquiesça avant de reprendre : « Oui mais c'est surtout le moral qui en prend un coup. » Elle soupira.

" Ce sont les proches qui manquent le plus non ? "

Ça devait etre ça le moral qui baisse, elle replaça une mèche derrière son oreille.

« Oui. » Elle n'en dit pas plus, soudain émue en repensant à son frère.

Camille se rendit compte de son erreur. Parler des proches n'est pas une bonne idée, elle se pencha vers Artémis :

" Ah je suis désolé, j'aurais pas dû parler "

Artémis sentit alors le malaise de Camille. « Ce n'est pas ta faute, je commcence malheureusmenet à avoir l'habitude. Tu sais, j'ai aps eu une vie facile alors ça forge un peu les choses comme ça. »

Camille afficha un sourire affectif :

« Je suis désolé pour toi, je peux pas te dire que je comprends mais j'imagine »

Elle posa quelque secondes sa main sur son épaule puis l'enleva, de peur de l'embêter.

Artémis ne tenait plus en place. « Tu veux pas qu'on marche un peu ? »

Elle sentit sa gêne :

« Ouais, allez viens ! »

Elle se leva.

Artémis sourit, contente qu'elle ait accepté. « Viens, il y a un sentier par la bas je crois. » dit-elle en montrant le chemin du doigt.

Elle la suivit avec un grand sourire. En allant dans la direction qu'elle indiquait, un papillon se posa sur l'épaule d'Artémis. Camille se mise alors dans une position assez étrange, restant immobile :

« Ah ne bouge plus ! »